La propagation du coronavirus est en train de provoquer une crise économique majeure. La décision de Donal Trump de suspendre les voyages en provenance d’Europe a fait plonger toutes les bourses.
Toutes les places boursières ont dévissé. La journée du jeudi 12 mars 2020 est une journée noire pour la finance mondiale dont les répercussions sur l’économie réelle ne sont pas encore mesurables. Mais les économistes redoutent une crise majeure aux effets dévastateurs.
A la clôture, la Bourse de Paris a terminé à -12,28%, Londres – 9,81%, Francfort -12,81, Madrid -14,06, Milan -16,62. Les principaux indices européens ont chuté d’environ 30% depuis le début de l’épidémie.
Aux Etats-Unis, la situation n’est guère meilleure puisque le Dow Jones chute de 7,3% à l’ouverture, l’indice Nikkei en recul de 7,4%, les indices chinois restent dans le rouge malgré une stabilisation de la crise sanitaire dans le pays. Conséquence : le baril de Brent cède 5% à 33,98 dollars alors que la demande d’or noir va forcément reculer dans les semaines à venir.
La mondialisation à l’épreuve
La situation est donc catastrophique pour toutes les économies. Les Etats qui se confinent grippent la chaine d’approvisionnement mondiale. Toutes les grandes entreprises qui se fournissent en Chine sont en rupture de stocks. La Chine représente à elle seule un quart de l’économie du monde. « L’économie mondiale est menacée » prévient l’OCDE.
En France, de nombreux secteurs économiques sont à la peine en raison de l’absence de clients. C’est le cas de l’hôtellerie-restauration, des spectacles, du sport, de certains commerces…
Le ministère de l’économie, les régions, les CCI et chambres consulaires mettent en œuvre une batterie de mesures pour venir en aide aux entreprises les plus impactées par l’épidémie.
Mais personne, aujourd’hui, ne sait jusqu’où et jusqu’à quand va durer la crise économique.