Louise Glück a publié douze recueils de poésie et quelques volumes d’essais sur la poésie.
La poétesse américaine Louise Glück, née en 1943 à New York, vit à Cambridge, dans le Massachusetts. Prof d’anglais à l’université de Yale, elle a fait ses débuts en 1968 avec Firstborn, et a rapidement été reconnue comme l’un des poètes les plus importants de la littérature américaine contemporaine. Elle a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Pulitzer (1993) et le National Book Award (2014).
Louise Glück a publié douze recueils de poésie et quelques volumes d’essais sur la poésie. Tous sont caractérisés par un souci de clarté. L’enfance et la vie de famille est une thématique centrale chez elle. Dans ses poèmes, le moi est à l’écoute de ce qui reste de ses rêves et de ses illusions, et personne ne peut être plus difficile qu’elle à confronter les illusions du moi.
Même si Glück ne nie jamais l’importance du fond autobiographique, elle ne doit pas être considérée comme un poète de confession. Glück recherche l’universel, et en cela elle s’inspire des mythes et des motifs classiques, présents dans la plupart de ses œuvres. Les voix de Didon, Perséphone et Eurydice – les abandonnés, les punis, les trahis – sont des masques pour un moi en transformation, aussi personnel qu’il est universellement valable.
The American poet Louise Glück – awarded this year’s #NobelPrize in Literature – was born 1943 in New York and lives in Cambridge, Massachusetts. Apart from her writing she is a professor of English at Yale University, New Haven, Connecticut.
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— The Nobel Prize (@NobelPrize) October 8, 2020