Avec Viola Davis en générale, les femmes prennent le pouvoir dans le film de Gina Prince-Bythewood, disponible en vod.
Dans « Black Panther », les Amazones du Wakanda sont inspirées d’une troupe de guerrières redoutables, les Amazones du Dahomey, seules héroïnes d’un film réalisé par Gina Prince-Bythewood, « The woman king » (disponible en vod). Celui-ci se déroule au XIXème siècle en Afrique de l’Ouest, dans le royaume du Dahomey, pays à la terre rouge où le roi dispose d’une arme secrète terriblement efficace, les Agojié, féroces soldates. Une toute jeune fille est intégrée parmi elles, au palais dans le domaine des femmes, interdit aux hommes. L’apprentissage est long et difficile pour la nouvelle recrue, Nawi (jouée par Thuso Mbedu, vue dans « The underground railroad »), une encore gamine volontaire qui n’en fait qu’à sa tête, demoiselle rebelle et arrogante, qui refuse les maris qu’on veut lui imposer, donnée au roi par son père adoptif.
Celle qui deviendra « The woman king », la femme roi, c’est la générale Nanisca qui dirige la Garde du Roi, interprétée par Viola Davis, actrice vue notamment dans « La couleur des sentiments » et dans de nombreuses séries policières américaines. C’est elle qui mène la guerre contre les tribus ennemies, et veut désengager son pays de la traite des esclaves, alors que les navires négriers viennent faire commerce sur les côtes.
Black power et woman power, fait par des femmes (réalisatrice, la scénariste Dana Stevens, et bien sûr actrices) ce blockbuster féminin est un récit classique et un peu longuet. Mais une grande bataille sanglante et meurtrière, corps à corps, fureur, et coups de machette, sonne la révolte et l’heure de la vengeance, contre les hommes, contre les Blancs, et contre les esclavagistes.
Patrick TARDIT
« The woman king », un film de Gina Prince-Bythewood, avec Viola Davis, disponible en vod.