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Immobilier : le marché reste soutenu en 2022

Malgré quelques freins conjoncturels, le volume des transactions dans l’immobilier ancien, maisons et appartements, reste élevé et le prix au m2 augmente plus vite en province qu’à Paris.

La pierre parisienne, une valeur sûre (UnlimPhotos)
La pierre parisienne, une valeur sûre (UnlimPhotos)

Si le marché de l’immobilier a été euphorique en 2021, en partie en raison de la crise sanitaire qui a créé des envies de changement, il reste encore dynamique en 2022 malgré quelques obstacles conjoncturels : l’inflation galopante, la hausse des taux, la croissance en berne, la guerre en Ukraine… Mais en dépit de la morosité ambiante, les volumes et les prix restent à la hausse. Davantage dans les régions de France (+7,1% sur un an) selon l’Insee, qu’à Paris et en Ile-de-France (+2,7%).

La pierre parisienne, une valeur sûre

En ce début d’année 2022, le prix du m2 à Paris fluctue de 9.530 €/m2 à 12.300 €/m2 en fonction de la nature et de l’état du bien, mais aussi du quartier dans lequel il se situe. D’où l’intérêt de bien estimer le prix avant toute transaction.
Dans la capitale, le prix moyen reste encore au-dessus de 10.000 €/m2. Il est vrai qu’avec 36.400 ventes entre 2020 et 2021 (+16%) selon les notaires du Grand Paris, l’immobilier parisien a renoué avec le niveau d’avant la crise. La pierre parisienne reste une valeur sûre.
Dans les Hauts-de-Seine, le prix du m2 à Issy-les-Moulineaux se situe entre 7.460 €/m2 et 9.110 €/m2 avec un prix moyen de 8370 €/m2.

Les investisseurs préfèrent la pierre

« En Ile-de-France, la hausse des prix des maisons sur un an est davantage marquée que celle des appartements et cela depuis le quatrième trimestre 2020, ce qui ne s’était pas produit depuis 2016 » note encore l’Insee.
Sans doute le besoin d’espace provoqué par le confinement de 2020 et la crainte d’un retour de la crise sanitaire.
Reste que, dans un contexte inflationniste, la pierre séduit toujours les investisseurs. Ceux-ci préfèrent des rendements plus faibles que certains placements boursiers aléatoires. Mais ils assurent leur mise et jouent la sécurité en ces temps troublés par la guerre en Ukraine et les risques socio-économiques qui pourraient advenir.

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