L’économiste Marc Touati dénonce une crise multiforme en France et des tentatives de censure le concernant.

Une crise politique majeure après la chute de Bayrou
Marc Touati analyse la chute du gouvernement Bayrou, rappelant que 364 députés ont voté contre la confiance (sur 558 votes exprimés), soit plus que les 354 annoncés initialement. Selon lui, cela indique que des députés du « bloc gouvernemental » ont également voté contre.
L’économiste identifie trois scénarios pour la succession : le maintien du statu quo (« bonnet blanc, blanc bonnet »), un virage à droite qu’il juge peu probable, ou un virage à gauche qu’il considère comme « le pire scénario » mais de plus en plus probable.
Une situation financière dégradée
L’économiste souligne que les taux d’intérêt français ont atteint des niveaux critiques, avec un écart de 83 points de base par rapport à l’Allemagne. Plus préoccupant selon lui, la France se retrouve au même niveau que l’Italie (3,50%) et voit ses taux dépasser ceux du Portugal et de la Grèce.
Il évoque une possible dégradation de la note française par l’agence de notation Fitch Ratings le 12 septembre, ce qui compliquerait davantage l’accès aux financements.
Des chiffres inquiétants
L’économiste présente plusieurs données qu’il juge alarmantes :
- Déficit public de 170 milliards d’euros en 2024, possiblement 200 milliards en 2025
- Dette publique de 3.400 milliards d’euros au premier trimestre
- 54,7% de la dette française détenue par des non-résidents
- Un déficit représentant 38% des recettes publiques
Mise en garde contre une « ponction sur l’épargne »
Marc Touati exprime ses craintes concernant une possible razzia sur l’épargne française, évoquant une probabilité « supérieure à 60% ». Il met en garde contre d’éventuelles mesures restrictives : contrôle des changes, limitation des retraits en espèces ou taxation de l’épargne.
Tentatives de censure
L’économiste consacre une partie importante de son intervention à décrire ce qu’il présente comme des tentatives de le faire taire.
- Attaques informatiques répétées utilisant son image
- Exclusion de certains médias
- Fermeture de ses comptes bancaires après 40 ans de relation avec sa banque
- Contrôles fiscaux sur son entreprise et ses finances personnelles
- Annulation d’une intervention prévue au MEDEF