Une employée du service des étrangers de la préfecture de Meurthe-et-Moselle a été mise en examen pour corruption dans les procédures de régularisation de séjour. Elle a été écrouée. Plusieurs complices ont été identifiés.
Un trafic de faux documents
Le parquet de Nancy a annoncé le démantèlement d’un réseau d’immigration illégale le 23 janvier 2025. Une fonctionnaire du service des étrangers a été arrêtée et écrouée, soupçonnée de participation active à un trafic de faux documents administratifs.
Les détails de l’affaire
Selon le procureur François Capin-Dulhoste, l’enquête menée par l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) suite à une dénonciation anonyme, a révélé des irrégularités majeures. Les investigations ont mis au jour une quinzaine de dossiers frauduleux, chacun monnayé environ 25 000 euros.
La fonctionnaire de la préfecture 54, âgée d’une quarantaine d’années, est poursuivie pour « aide à l’entrée et au séjour irrégulier d’étrangers en bande organisée, corruption passive, faux et usage de faux documents administratifs, obtention frauduleuse de documents administratifs. »
Identifier les membres du réseau
Une information judiciaire a été ouverte pour identifier l’ensemble des membres de cette filière et établir précisément l’ampleur des flux financiers. Un individu de Rouen qui jouait le rôle de rabatteur a également été écroué. Deux juges ont été saisis pour identifier tous les membres de ce réseau qui favorisait l’immigration illégale.
L’affaire a débuté en septembre 2024, lorsque l’OLTIM a détecté des documents suspects dans des procédures de régularisation, conduisant à une enquête approfondie qui a mené aux interpellations de janvier 2025.