Ce qui représente 13 % des emplois français du secteur marchand (Insee).
En 2021, 17 500 entreprises sont sous contrôle étranger en France, soit moins de 1 % des entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers. Leur part dans l’emploi est beaucoup plus élevée : fin 2021, elles emploient en France 2,2 millions de personnes (salariées et non salariées), soit 13 % des effectifs moyens des secteurs concernés.
USA puis Allemagne
Parmi les entreprises sous contrôle étranger, les entreprises contrôlées par les États-Unis sont les premières employeuses avec 481 400 emplois. Puis viennent l’Allemagne avec 346 700 emplois et la Suisse avec 264 000 emplois. Trois autres pays, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Belgique, dépassent chacun les 100 000 emplois.
Avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), 51 % des emplois en France sous contrôle étranger dépendent de pays hors UE. Au total, 15 des 109 pays présents en France concentrent 95 % de l’emploi en France sous contrôle étranger.
Les emplois en France sous contrôle étranger se trouvent à 44 % dans des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et à 40 % dans des grandes entreprises. En comparaison, les firmes multinationales françaises comptent 29 % de leurs emplois en France dans des ETI et 65 % dans des grandes entreprises.
16 % de la valeur ajoutée produite en France
Les entreprises sous contrôle étranger réalisent 186 milliards d’euros de valeur ajoutée au coût des facteurs en France, soit 16 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises en France, dans les secteurs marchands non agricoles et non financiers. Dans les services administratifs et de soutien, 24 % de la valeur ajoutée produite en France est générée par des entreprises sous contrôle étranger. Cette part est de 22 % dans l’industrie et de 21 % dans le commerce, et n’est que de 6 % dans l’hébergement et la restauration et 3 % dans la construction.
Le taux de valeur ajoutée des entreprises sous contrôle étranger en France est de 24 % : il est globalement inférieur à celui des firmes multinationales françaises (29 %) et ne le surclasse que dans le secteur des services administratifs et de soutien (62 % contre 58 %).