A Nancy, comme à Metz, Strasbourg, Paris, Marseille ou ailleurs, les Français ont savouré la deuxième étape de la levée des mesures sanitaires, ce mercredi, en prenant d’assaut les terrasses des cafés. Une grande bouffée d’oxygène et de retrouvailles joyeuses malgré la pluie.
On se serait cru un jour de fête, ce mercredi 19 mai 2021, date de la deuxième étape de la levée des mesures sanitaires. Malgré la pluie, le vent et le temps frisquet de cette mi-mai, il y avait beaucoup de monde dans les rues et les terrasses des cafés, bars et restaurants fermées depuis sept mois, étaient pleines de monde. Des jeunes surtout heureux, enfin, de se retrouver, heureux de faire enfin la fête. « On revient à la vie d’avant » se félicite un jeune en tenant une chope de bière à la main à la terrasse d’un bistrot de la place Saint-Epvre, à Nancy. « Finies les restrictions, vive la fête ». Garçons et filles ont oublié le masque et les distances préconisées par les autorités sanitaires. L’épidémie coronavirus est déjà loin….
Déconfinés ou décongelés?
A la brasserie d’un parc de la ville, toujours à Nancy, un couple déjeune à l’abri d’un large parasol. « Ce premier déjeuner en terrasse, on l’attend depuis longtemps, avouent-il. Même sous la pluie, on apprécie de manger dehors, avec d’autres clients, comme autrefois quand il n’y avait pas le virus. On a besoin de retrouver la vie d’avant. »
Sentiment partagé par une majorité de Français ravis de pouvoir faire leurs courses dans les magasins de vêtements, de chaussures, de jouets…heureux aussi d’aller au cinéma, au théâtre, au musée. Les voilà déconfinés. « Non, décongelés » précise un Nancéien. « Voilà plus d’un an qu’on nous fait peur avec le coronavirus, que l’on nous tient en laisse, qu’on nous a congelés, privé de tout. On va se rattraper ».
Respect des gestes barrière
Attention cependant. Le virus est toujours là. Certes mois actif, moins virulent. Mais il convient de respecter les gestes barrières habituels : port du masque dans les lieux clos, lavage régulier des mains, distances sociales si l’on veut éviter, dans quelques semaines, qu’une quatrième vague vient à nouveau nous submerger…