Le ministre de l’Agriculture a annoncé ce matin la mise en œuvre d’une procédure de calamité agricole pour les viticulteurs victimes de l’orage de grêle du 17 août 2016 et des mesures d’accompagnement.
Une visite éclair. Le ministre de l’Agriculture a passé une petite demi-heure dans les vignes à Lauret (34) moins de deux semaines après la grêle qui a dévasté plus de 1.500 ha du vignoble bénéficiant de l’appellation AOC Pic Saint-Loup.
Accueilli notamment par André Leenhardt, maire de Lauret et propriétaire du domaine de Cazeneuve, Stéphane Le Foll a pu constater que certaines parcelles sont détruites à 100%. Pour plusieurs vignerons autour du Pic Saint-Loup, la récolte 2016 est non seulement perdue, mais les prochaines récoltes, celle de 2017 et celle de 2018 sont également compromises puisque les ceps sont durablement endommagés. Une véritable catastrophe économique.
Un fonds de garantie
Conscient de l’ampleur du désastre, le ministre a annoncé plusieurs mesures visant à aider les viticulteurs. La première est la mise en place, dès le mois d’octobre, d’une procédure de calamité agricole qui prévoit une indemnisation des pertes dues à une catastrophe météorologique, indemùnisation couverte par un Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA). Une commission d’experts est d’ores et déjà chargée de constater l’impact sur les pertes de fonds.
D’autres mesures vont s’y ajouter comme l’exonération (totale ou partielle) des taxes sur le foncier non bâti, l’exonération de certaines cotisations sociales. Le ministre a également donné son accord sur le principe de l’achat de raisins et de moûts permettant aux vignerons d’assurer la commercialisation des vins à leur clientèle.
Après sa visite express au Pic Saint-Loup, Stéphane Le Foll est allé visiter la cave coopérative de Vendargues, à quelques kilomètres de là.