La Confédération paysanne tire la sonnette d’alarme, à Paris sur les dégâts du gibier et les accidents qu’il provoque.
Une quarantaine de paysan-ne-s de la Confédération paysanne venus de 35 départements différents ont participé à une action ce mercredi 26 septembre sur les pelouses des Invalides à Paris pour interpeller les pouvoirs publics sur la situation catastrophique que vivent les paysan-ne-s qui n’en peuvent plus de voir leur travail saccagé par les grands gibiers, dont le sanglier. Ces populations sont hors de contrôle depuis 15 ans !
Lors de la réunion du « comité de lutte contre les dégâts de gibiers » le 6 septembre dernier au ministère de la Transition écologique et solidaire, la Confédération avait appelé l’État et la Fédération nationale des chasseurs de France (FNC) à assumer leurs responsabilités face aux conséquences économiques et sanitaires de ces surpopulations.
Surtout les sangliers
Pour rappel, la Confédération paysanne n’a pas signé, contrairement à la FNSEA l’accord d’indemnisation des dégâts avec la FNC en 2012, accord très défavorable aux paysan-ne-s puisqu’il a aggravé la prise en charge de l’indemnisation.
La Confédération paysanne demande donc que soient appliqués de manière concomitante :
– le classement en « nuisible » du sanglier sur l’ensemble du territoire ;
– l’interdiction totale d’agrainage et d’affouragement ; – l’augmentation des tirs et des prélèvements.
Ces mesures doivent être prises sur plusieurs années afin de créer les conditions nécessaires à des prélèvements intensifs pour ramener les populations à un niveau équilibré.
Le monde paysan n’est d’ailleurs pas le seul à être impacté puisque ces dernières années se multiplient les exemples d’accidents ou de dégâts dont nos concitoyens, notamment dans le milieu rural, sont victimes.