Grâce au portrait-robot publié par la gendarmerie de l’Yonne, un individu a été interpellé dans le Haut-Rhin et placé en garde à vue. Mis totalement hors de cause, il a été relâché ce mardi 8 septembre.
Étrange affaire que celle des chevaux et poneys tués et/ou mutilés depuis la mi-août dans plusieurs régions de France. Rites sataniques ou actes gratuits de cruauté envers les animaux? Difficile à dire pour l’instant. Plus d’une quinzaine de chevaux ont été la cible de différentes attaques dans une vingtaine de départements provoquant la colère de nombreux éleveurs.
Fin août, dans une ferme de Villefranche-Saint-Phal (Yonne), le propriétaire est réveillé par les grognements de ses cochons. Il constate que l’un de ses poneys présente des blessures profondes. L’animal a été lacéré à l’arme blanche. Il aperçoit aussi deux individus avec lesquels il va se battre et les mettre en fuite.
Quoique blessé au bras, le fermier a pu voir précisément l’un des agresseurs. Il donnera suffisamment de détails aux gendarmes de l’Yonne pour qu’ils puissent établir un portrait-robot aussitôt diffusé dans la presse.
L’enquête confiée à la section des recherches de la gendarmerie de Dijon vient d’interpeller, ce lundi 7 septembre 2020, un individu qui ressemble étrangement au portrait-robot. L’homme a été placé en garde à vue. Âgé d’une cinquantaine d’année, sans aucun lien avec le monde équestre, il nie les faits. Aux enquêteurs désormais de le confondre si tant est qu’il ait un lien réel avec ces affaires de chevaux mutilés.