Scènes de chaos à l’Assemblée! Le gouvernement de Michel Barnier a finalement cédé à la pression du Rassemblement national (RN) en renonçant à augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025. Cette décision intervient alors que le risque d’une motion de censure plane sur l’exécutif.
🔴 Scène surréaliste à l’Assemblée nationale !
Un député macroniste se fait virer par les huissiers après avoir provoqué physiquement des députés de gauche.
La macronie s’éteint de la pire des manières, dans la honte et le déshonneur.#NicheLFI
— Laawnik (@Laawnik) November 28, 2024
Un compromis politique hautement stratégique
Ce jeudi 28 novembre, le Premier ministre a officiellement annoncé le maintien du niveau de taxation de l’électricité à son état antérieur au bouclier tarifaire. Cette volte-face permettra, selon ses propres termes, une baisse des prix de l’électricité de 14%, contre les 9% initialement prévus.
L’enjeu est de taille : le gouvernement espérait initialement engranger 3,4 milliards d’euros supplémentaires via cette hausse fiscale. Mais face à l’opposition ferme du RN, qui menace de renverser l’exécutif, Michel Barnier a préféré la négociation et finalement le rétropédalage.
D’autres « lignes rouges »
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a immédiatement salué « une victoire », tout en soulignant que certaines « lignes rouges » demeuraient notamment concernant le déremboursement de médicaments.
Le Premier ministre a également confirmé le maintien des allègements de charges pour les entreprises, une autre revendication importante de sa majorité.
Cette stratégie de compromis illustre la complexité des équilibres politiques actuels, où chaque décision budgétaire devient un exercice de négociation et de funambulisme parlementaire.
Le gouvernement Barnier est aux abois. Le Premier ministre devrait faire passer le budget avec le 49.3. La motion de censure qui sera déposée par l’extrême gauche sera « probablement » votée par le Rassemblement national. Une crise politique et économique majeures pourrait alors s’installer en France.