Et le vainqueur est… le populisme
La vague de fond de cette élection présidentielle est l’installation du populisme dans la vie politique : les candidats s’en inspirant réunissent globalement la moitié de l’électorat.
La vague de fond de cette élection présidentielle est l’installation du populisme dans la vie politique : les candidats s’en inspirant réunissent globalement la moitié de l’électorat.
Notre système politique sort du premier tour éreinté et profondément divisé. Les positions combinées de chacun face à quatre clivages expliquent le vote mais ne favoriseront pas la gouvernance du pays.
Fin du suspens. Le favori des sondages, Emmanuel Macron récolte 23,7% des suffrages et Marine le Pen 21,7%, même si les chiffres peuvent encore évoluer légèrement. Ils disputeront donc le second tour, le 7 mai prochain. Joué ? Pas encore !
47 millions de Français votent aujourd’hui pour ce premier tour de l’élection présidentielle au résultat totalement imprévisible.
Au lendemain de l’attaque terroriste au cours de laquelle un policier a été tué et deux autres grièvement blessés, et deux jours avant le premier tour de la présidentielle, on en sait un peu plus sur l’assaillant qui a été abattu.
Marine Le Pen et Emmanuel Macron arrivent en tête des intentions de vote au premier tour dans cinq régions chacun en France métropolitaine, selon un sondage…
La dernière enquête réalisée par le Cevipof montre que 43 % des électeurs sont encore indécis dans leur choix. Elle montre aussi que le vote se fera en grande partie par défaut.
Quel que soit le résultat du premier et du second tour de la présidentielle, la France va connaître une période de fortes turbulences jusqu’aux législatives. Et peut-être après. Voici pourquoi.
L’offre politique Macron – « ni de droite, ni de gauche » – a provoqué dans le monde politique des mouvements d’opinion contrastés. Analyse de ce bouleversement à travers le modèle de Hirschman.
Moins idéologiques que Fillon et Le Pen, les deux candidats partagent nombre de propositions. Avec un point saillant dans le programme très approfondi de Jean-Luc Mélenchon : la justice.
Passage en revue, et dans le détail, des programmes des cinq principaux candidats à la présidence de la République sur l’un des thèmes majeurs de l’élection.
Par les temps qui courent, la pratique des sondages a montré ses limites. En France comme ailleurs. On peut donc imaginer un « vote caché » qui pourrait réserver une grosse surprise le 23 avril.
Nombre d’électeurs se sentent plutôt de droite ou plutôt de gauche, tout en estimant que les gouvernants mettent en œuvre des politiques semblables lorsqu’ils sont au pouvoir.
Où l’on fait appel à la mythologie (et à l’histoire symbolique) pour analyser le contexte et les ressorts de la position de François Fillon. Pas si faible qu’elle en a l’air.
En direct sur BFMTV et CNEWS, à 20 heures 40, tous les prétendants à l’Elysée répondront aux questions de Ruth Elkrief et Laurence Ferrari.
Inconnu du grand public il y a deux ans seulement, l’ancien ministre de l’Economie, est donné favori des sondages. Au premier comme au second tour de la présidentielle. Mais d’où vient cet étrange météore politique ?
Qui sont les électeurs qui, en se saisissant de cette nouvelle modalité de participation politique, ont doté d’une si forte légitimité un candidat pourtant ébranlé par les controverses ?
Le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert qui sera candidat PS aux législatives, a soutenu Manuel Valls lors de la primaire à gauche. Mais il ne suit plus l’ancien Premier ministre quand il annonce son vote en faveur de Macron.