Quarante-cinq exposants réunis sur un espace de 625 m² proposeront, du 27 février au 4 mars, à la dégustation et à la vente, des spécialités gastronomiques régionales.
Cette année, la Région Grand Est prend ses quartiers dans le hall 1 avec l’Organisation de Sélection (OS) Vosgienne au cœur de l’espace des races de Massif et sera également présente dans le hall 3 (pavillon des Régions de France).
Au cœur du hall 3, la Région et la Chambre d’Agriculture proposeront un stand collectif articulé autour du thème « Destination Grand Est ». Cette invitation au voyage convie les visiteurs à découvrir toutes les facettes du Grand Est notamment à travers les spécialités culinaires, et la diversité de ses sites touristiques organisés en 5 destinations : l’Alsace, la Champagne, les Ardennes, la Lorraine et le Massif des Vosges.
Espace prestige
Sur l’espace Grand Est, le visiteur cheminera à travers un parcours d’animations. Les marques et labels du terroir feront chaque jour l’objet d’une mise en lumière spécifique. Les produits du terroir se dégusteront directement auprès des producteurs, dans les deux restaurants de spécialités alsaciennes, champardennaises et lorraines, ou encore sur l’espace prestige grâce aux talents de lycéens du Grand Est en formation hôtellerie-restauration, officiant sous la houlette de leur chef.
Les sites touristiques les plus emblématiques du Grand Est, à travers ses 5 destinations touristiques (l’Alsace, la Champagne, les Ardennes, la Lorraine, le Massif des Vosges), se dévoileront sous des angles insolites. Les visiteurs survoleront les plus beaux paysages de la région grâce à une expérience à 360° !
Temps forts
Les produits sous Signes Officiels de Qualité seront également mis à l’honneur grâce aux dégustations et à un quiz spécialement imaginé pour l’occasion afin de partir à la découverte des produits de qualité du Grand Est.
Chaque jour, l’une des 5 destinations touristiques du Grand Est sera mise à l’honneur sur le stand de la Région.
Temps fort attendu lors de cette 55ème édition du Salon International de l’Agriculture, le Président de la Région Grand Est, Jean ROTTNER et le Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Grand Est, Jean-Luc PELLETIER, inaugureront le mardi 27 février les espaces Grand Est durant la journée de la Région.
Cette année, les relations transfrontalières seront mises à l’honneur par la présence exceptionnelle de René COLLIN, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine de Wallonie et délégué à la Grande Région.
La politique agricole du Grand Est
Avec 3 millions d’hectares de surface agricole (soit 11% des surfaces nationales), la région Grand Est génère directement plus de 8 milliards d’euros de chiffres d’affaires de production agricole, soit près de 15 % du niveau national.
Les 49 000 exploitations agricoles qui la composent, soit près de 10 % des exploitations françaises, se répartissent en parts quasi égales entre productions animales (35 % soit la 4ème région française), viticulture (32 % soit la 2ème région française) et productions végétales (32 % soit la 4ème région française). En 2018, la Région Grand Est consacrera un montant de près de 21 millions d’euros à sa politique en faveur de l’agriculture et de la forêt.
Quatre priorités
Pour renforcer et soutenir le dynamisme de ce secteur économique la Région Grand Est fait face à plusieurs défis comme : la création de valeur ajoutée sur les exploitations et dans les filières, avec le soutien à la recherche, à l’innovation et à la compétitivité, le renouvellement des générations, la consolidation des systèmes de production sur tous les territoires de la région, la préservation des ressources naturelles et la généralisation de pratiques agricoles innovantes qui combinent production, développement durable et adaptation au changement climatique.
C’est dans ce cadre que la Région propose d’accompagner les filières et les exploitations agricoles, sans considération de tailles ou d’orientations de mode de production à travers quatre priorités :
-L’amélioration de la compétitivité et la modernisation de l’ensemble de la chaîne de valeur agricole,
– Les marchés alimentaires régionaux,
– Le développement agricole et le progrès pour les exploitations,
– L’installation et le renouvellement des générations.
Initié pour faire face à la crise agricole, le plan d’urgence mis en œuvre par la Région se poursuivra en 2018, avec une attention particulière aux producteurs de fruits touchés par le gel. Cette aide financière prévue dans le cadre du plan d’urgence pour l’agriculture mobilisera près de 900 000 € et sera versée début 2018.
Les filières d’élevage
La Région et les représentants professionnels des filières d’élevage ont défini un contrat de filière élevage-viande-lait. Il s’appuie sur les travaux menés dans le cadre des Assises Alimentaires organisées par la Région durant le 1er semestre 2017.
Ce plan de développement comporte 12 actions, qui concernent tous les maillons des filières, de la production à la commercialisation :
Sur la compétitivité des exploitations :
– des aides à l’investissement pour la modernisation des outils, l’amélioration de la productivité et la réduction des charges. La région a un fort potentiel de développement des élevages de porcs et de volailles du fait de ses grands espaces peu peuplés, qui permettent de développer les élevages de plein air, avec label, en bio,
– un programme de prévention sanitaire et d’éradication de maladies,
– le développement de la génétique ovine pour améliorer les performances des élevages et améliorer la qualité de la viande, sur un marché où les producteurs français peuvent encore largement gagner des parts,
– l’expérimentation de la race « Stabiliser » et de nouveaux croisements de races afin d’anticiper les évolutions de la demande des consommateurs en viande bovine (morceaux de viande de plus petite taille par exemple), et développer l’élevage à l’herbe. La race Vosgienne est soutenue dans cette logique,
– accompagner les mutations de l’élevage, d’une part, en favorisant le passage vers les systèmes d’autonomie alimentaire (nourriture des animaux), d’autre part, en évoluant vers la mutualisation des données numériques (big data élevage).
Sur les débouchés, les marchés et la valeur ajoutée :
– soutenir l’engraissement de jeunes bovins,
– accompagner le maintien d’une offre substantielle d’abattoirs et d’ateliers de découpe sur tout le territoire, – augmenter les parts de marchés des viandes régionales en Restauration Hors Domicile, – développer les productions régionales sous signe de qualité, viandes et fromages.
L’accompagnement pour le renouvellement des générations, en agriculture et dans les entreprises des maillons aval de la filière
– formations, conseil, ingénierie pour les agriculteurs qui s’installent, mais aussi qui se diversifient par la transformation de leurs produits, l’ouverture d’un point de vente, etc.,
– faire découvrir et promouvoir les métiers en tension, qui cherchent des candidats : métiers boucherie, charcuterie, de l’industrie agro-alimentaire.
La mise en œuvre de ces actions est suivie par un comité composé de tous les acteurs de la filière.
À propos de la race Vosgienne
C’est une race du Grand Est, qui a failli disparaître il y a quelques années. On la voit réapparaître depuis peu, ses effectifs se stabilisent et augmentent légèrement, surtout dans le Massif des Vosges. L’OS Vosgienne (Organisation de sélection) œuvre dans ce sens et garantit le développement de la race. Particulièrement adaptée à la montagne et au climat un peu rude, elle donne de bons rendements avec une nourriture composée d’herbe. Elle est donc un bon moyen de valoriser les zones d’herbage, et par là, de maintenir l’activité économiques dans ces espaces ruraux.
Son lait produit un fromage régional : le « Cœur de Massif ». Il permet aux élevages d’assurer de meilleurs revenus, et représente le moteur de la diffusion de la race. La production est écoulée pour l’essentiel en vente directe. L’objectif est d’augmenter les tonnages pour approvisionner la distribution (crémiersfromagers, rayons fromages des supermarchés) et faire connaître plus largement ce fromage. Un livre de recettes « Cœur de Massif » a été réalisé avec l’appui de 10 chefs.
Le Grand Est au SIA 2018
Le Grand Est dans le Hall 1
Un chalet Grand Est de 100 m², habillé de bois des Vosges (mis en place par l’Organisme de Sélection de la Race Bovine Vosgienne)
Un espace privatisé en mezzanine partagé avec tous les membres du Collectif des
Races locales des massifs (Coram) pour des rencontres professionnelles et institutionnelles
Un show cooking avec des chefs renommés
Un shooting box dans un décor naturel avec des veaux Une table tactile et des quiz
Le Grand Est dans le Hall 3 : 20 îlots d’une superficie totale de 1 016 m²
Un stand prestige de 90 m², dédié aux animations et dégustations :
o Un accueil touristique avec nos partenaires, l’Agence d’Attractivité d’Alsace et des Ardennes, le Comité Régional du Tourisme de Champagne-Ardenne et le Comité Régional du Tourisme de Lorraine, ainsi que les partenaires wallons,
o Un Espace dégustations culinaires avec la participation des producteurs, de lycées hôteliers et de chefs renommés,
Le village de près de 625 m² avec plus de 80 producteurs: 45 stands de boutiques du terroir, des marques départementales et régionales représentées (groupements de producteurs),
Deux restaurants présentant les produits et la gastronomie régionale (350 m²) : un restaurant typique alsacien et un restaurant aux trois saveurs du Grand Est,
Participants du Grand Est au Concours Général Agricole
Concours Général Agricole « produits » : 121 candidats, environ 414 produits, CGA vins : 184 candidats des vignobles Grand Est, 1158 échantillons, 115 éleveurs présentant près de 260 animaux en concours.
Informations pratiques et nouveautés du SIA
Comme l’an passé, les 13 régions de France se situent dans un seul et même hall, le hall 3, avec une signalétique personnalisée et renforcée dans le hall des régions. La dispersion des halls des animaux favorise la circulation des visiteurs.