L’arrêt définitif du réacteur N°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, est prévue pour cette nuit à 2 heures du matin. Mais certains salariés refusent d’exécuter les ordres.
Ils estiment que le « découplage » au réseau est décidé pour des raisons politiques et non techniques ou industrielles. Certains salariés ont décidé de ne pas arrêter le réacteur expliquant que la plus vieille centrale nucléaire de France pouvait encore tenir 20 ans au moins. Les salariés en colère réclament « le respect du protocole » qu’ils ont signé avec notamment, une « prime d’adaptation » pour tout salarié qui doit changer de métier. Ils demandent aussi le paiement des journées de grève car, disent-ils, « c’est la direction qui nous a incités à faire grève contre la fermeture programmée de la centrale » et quelques autres avantages liés à l’arrêt définitif de Fessenheim d’ici le mois de juin 2020.
Quelque 2.000 personnes travaillent à Fessenheim. De son côté la direction d’EDF comme la ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne assurent qu’il n’y aura « aucune perte d’emploi » liée à la fermeture de la centrale.
[communiqué de presse] Fessenheim : Quels emplois demain ?#Fessenheim #edf #CGT #FNMECGT pic.twitter.com/jwpFHlM2zN
— FNME (@FNMECGT) February 12, 2020