Un mois après la sortie du confinement,l’activité économique française continue de se redresser mais demeure très dégradée.
Il y a tout juste trois mois, le 17 mars, une large partie de l’économie française était volontairement mise à l’arrêt pour tenter de juguler l’épidémie particulièrement virulente de Covid-19, écrit l’Insee dans sa note de conjoncture. Depuis le 11 mai, soit il y a un peu plus d’un mois, le reflux de cette épidémie a permis de relâcher progressivement le confinement de la population. À très court terme, c’est ainsi l’évolution de la situation sanitaire qui conditionne la vitesse de reprise de l’économie – tout comme elle l’a auparavant précipitée dans la crise.
Actuellement, le reflux de l’épidémie se poursuit, permettant une accélération du déconfinement. Nous revoyons donc à la hausse notre estimation d’évolution trimestrielle du PIB français au deuxième trimestre 2020, à –17 % (contre –20 % estimé dans le Point de conjoncture du 27 mai dernier, et après –5,3 % au premier trimestre). Plus précisément, selon les derniers indicateurs disponibles, la perte d’activité
économique par rapport à une situation « normale » aurait été de 29 % en avril, puis de 22 % en mai, et se limiterait à 12 % en juin.
Tout le dossier de l’Insee, ci-dessous.