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Les États-Unis ont bombardé l’Iran

Les États-Unis ont frappé lourdement le cœur du programme nucléaire iranien. Les conséquences risquent d’embraser le Moyen-Orient.

B-2 stealth bombers (Pexels)
Bombardier B-2 stealth (Pexels)

Trois sites étaient visés : Fordow, Natanz et Ispahan (Isfahan), trois installations nucléaires iraniennes clés, Fordow étant un site souterrain très fortifié.
Six bombardiers B 2 « stealth » ont largué au total 12 bombes GBU 57/B Massive Ordnance Penetrator (MOP), tandis que des sous-marins US ont tiré une trentaine de missiles Tomahawk sur Natanz et Isfahan.
Le président Trump a affirmé que les sites ont été « totalement et complètement anéantis ». Aucun signe de fuite radioactive n’a été détecté, selon l’Agence iranienne de l’énergie atomique et l’AIEA.

En réaction, des missiles balistiques iraniens ont été tirés en direction d’Israël, causant des blessures mineures et des dégâts infrastructurels.
Benyamin Nétanyahou a salué l’opération comme une étape historique dans la lutte contre le programme nucléaire iranien.

Les conséquences

Cependant, de fortes critiques émanent des Nations unies, ainsi que de dirigeants tels que Guterres et Starmer, qui jugent cette frappe « illégale » et fort dangereuse, appelant à la désescalade et au retour à la diplomatie.
Ces frappes suscitent un vif débat interne aux États-Unis : les Républicains, notamment la base MAGA et Trump, soutiennent l’opération, tandis que des démocrates et quelques républicains s’insurgent contre une possible violation du pouvoir du Congrès.

Des risques d’embrasement

Le risque d’un conflit élargi est réel — les États-Unis ont déjà commencé à évacuer des ressortissants, l’espace aérien israélien est fermé et la communauté internationale craint que la situation ne dégénère vite.
Globalement, les tensions s’accumulent malgré les tentatives de dialogue — l’Iran avait ouvert des négociations début 2025, mais les frappes peuvent bloquer toute reprise de la diplomatie.

Et maintenant ?

  1. Réactions iraniennes : possibilité de ripostes via proxies, attaques contre les alliés ou nouveaux tirs de missiles.
  2. Débats politiques US : le Congrès pourrait engager une procédure de contrôle ou d’opposition.
  3. Actions diplomatiques : l’ONU envisage une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, plusieurs pays appellent à une désescalade.
  4. Surveillance des retombées régionales : attentisme face aux réactions pro-iraniennes (Houthis, Hezbollah, milices en Irak/Syrie).

 

 

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