Le choix d’un revêtement mural dans une cuisine ou une salle de bain représente une phase sensible pour tout projet de rénovation ou de construction. Deux options se démarquent sur le marché actuel : le zellige marocain, avec son charme artisanal et la faïence, plus commune dans nos intérieurs occidentaux. Ces matériaux affichent des particularités évidentes qui méritent d’être analysées. L’engouement croissant pour les finitions à caractère authentique explique l’intérêt renouvelé pour le zellige, tandis que la faïence continue de séduire par sa praticité et sa diversité.
Une comparaison esthétique entre le zellige et la faïence
Le zellige marocain se distingue par son aspect irrégulier et ses variations subtiles de couleurs qui créent une paroi vibrante à la lumière. Chaque carreau a des nuances légèrement différentes, conférant à l’ensemble une profondeur visuelle unique. Les ouvriers qui les fabriquent suivent des techniques ancestrales transmises de génération en génération. La faïence, quant à elle, présente généralement une surface plus uniforme. Sa production industrielle assure une constance dans les décors et les teintes. Les possibilités de personnalisation sont pratiquement illimitées avec des imitations de matériaux naturels, des motifs géométriques ou des designs contemporains. Cette régularité peut être recherchée pour des espaces où l’on souhaite une ambiance épurée et moderne. En termes de rendu final, le zellige apporte une dimension artisanale et un cachet authentique à une maison. Il transforme un mur ordinaire en véritable œuvre d’art et devient souvent le point focal de la pièce. La lumière joue avec les imperfections de sa paroi, créant des effets changeants au fil de la journée.
Proposée par des spécialistes, cette gamme de zellige marocain fournit une palette chromatique riche allant des tons terre au bleu sombre, en passant par le vert émeraude et le jaune soleil.
Quelle option offre la meilleure résistance à l’humidité ?
Le zellige, fabriqué à partir d’argile cuite à haute température, possède d’excellentes propriétés hydrofuges. Avec sa composition et son émaillage, il est très adapté aux environnements humides, ce qui explique son utilisation traditionnelle dans les hammams marocains depuis des siècles. La céramique présente aussi une bonne imperméabilité grâce à son émaillage qui forme une barrière active contre la moiteur. Les joints entre les carreaux peuvent cependant constituer un maillon faible s’ils ne sont pas correctement conservés. En matière d’entretien quotidien, les deux matériaux se montrent faciles à laver. Le zellige peut nécessiter un séchage plus méticuleux compte tenu de ses légers reliefs qui peuvent retenir l’eau. La faïence, avec sa surface parfaitement lisse, permet un nettoyage rapide et efficace.
Un comparatif de prix et de durabilité
Le zellige marocain, en raison de son caractère artisanal et de la complexité de sa fabrication, se positionne généralement dans une gamme de prix supérieure à celle de la faïence industrielle. Cet investissement initial important se justifie par la valeur ajoutée d’un article fait main et par sa stabilité exceptionnelle. La céramique offre une alternative accessible financièrement. Cette différence de coût doit être analysée en tenant compte de la pérennité du matériau. Le zellige démontre une résistance remarquable au temps. Dans son pays d’origine, on peut observer des installations centenaires qui conservent leur beauté. La faïence moderne de qualité présente de même une bonne durabilité, mais peut être plus susceptible aux chocs et aux rayures. Le choix entre ces deux doit donc intégrer le budget disponible immédiatement et la vision à long terme de l’aménagement intérieur.