Du 10 au 14 mars, de nombreuses actions de sensibilisation et de dépistage seront menées par les professionnels de santé du CHRU, en collaboration avec France Rein.

En France, six millions de personnes ont les reins malades et l’ignorent. Lorsqu’elles s’en rendent compte, il est souvent trop tard. Pourtant, en s’informant sur ces pathologies et les risques associés et en se faisant dépister, il est possible de retarder, voire d’éviter ces maladies très lourdes (l’insuffisance rénale est souvent synonyme de dialyse et/ou de greffes). Depuis quelques années, l’équipe du service de néphrologie du CHRU de Nancy se mobilise au mois de mars à l’occasion de la semaine nationale du rein pour informer et sensibiliser le grand public à ménager ses reins !
Lundi 10 mars 2025 de 09 h 00 à 16 h 00,
dans le hall d’accueil du bâtiment Louis Mathieu sur le site des hôpitaux de Brabois.
Mercredi 12 mars 2025 De 13 h 00 à 16 h 30,
dans le hall d’accueil du centre hospitalier de Saint-Dié-Des-Vosges.
Jeudi 13 mars de 09 h 00 à 13 h 00,
à la maison santé de Tomblaine, en collaboration avec une infirmière Azalée.
Jeudi 13 mars de 17 h 00 à 20 h 00,
à l’hôtel de ville de Nancy, salle Mienville, en collaboration avec l’association du cœur au rein
À cette occasion, un dépistage de la maladie rénale chronique vous sera proposé par l’Association France rein permettant de participer à une tombola. Un cocktail de bienvenue vous sera également offert.
Une maladie sournoise
La plupart du temps, elle évolue en silence : les personnes ne ressentent pas de symptômes pendant plusieurs années. Seul un examen de sang ou d’urine peut la détecter.
Malheureusement, plus sa découverte est tardive, plus les traitements sont lourds, pouvant aller jusqu’à la transplantation rénale ou la dialyse.
En France, environ une personne sur dix serait atteinte. En 2023, la France compte environ 41 500 transplantés rénaux et 51 500 dialysés à la suite d’une insuffisance rénale chronique très évoluée. Le nombre de personnes ayant recours à ces traitements augmente de 4% tous les ans : il est donc essentiel de dépister cette maladie le plut tôt possible. Lorsqu’elle est découverte précocement, il est possible d’agir pour ralentir sa progression et éviter le recours à ces moyens de suppléance (que sont la greffe et la dialyse) à fort impact sur la qualité de vie.
La Lorraine, une région particulièrement touchée
La Lorraine est particulièrement exposée et, dans près de 50% des cas, cette maladie rénale chronique est due à une hypertension artérielle ou un diabète. Il existe également d’autres facteurs qui prédisposent à cette maladie.
Des moyens de prévention existent et des techniques de dépistage également. La semaine nationale du rein est l’occasion de les découvrir !