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Les enfants souffrent des effets secondaires du vaccin anti-Covid

Les enfants ayant reçu des vaccins à ARNm contre la COVID-19 ont vu leur système immunitaire altéré un an plus tard. Jean-Marc Sabatier l’avait annoncé dans plusieurs articles IDJ censurés par Google.

Vaccination des enfants (UnlimPhotos)
Vaccination des enfants (UnlimPhotos)

Une nouvelle étude allemande révèleque les enfants de 5 à 11 ans ayant reçu deux doses du vaccin ARNm de Pfizer contre la COVID-19 présentent des niveaux élevés d’anticorps IgG4 un an après la vaccination. Cette découverte suggère une modification de la réponse immunitaire.
C’est la première étude montrant ce phénomène chez les enfants, bien qu’il ait déjà été observé chez les adultes. Les chercheurs appellent à une surveillance accrue des réponses IgG4, notamment dans le contexte des vaccins ARNm. En effet, des niveaux élevés d’IgG4 peuvent être associés à certaines maladies auto-immunes. Cette réponse IgG4 pourrait potentiellement réduire la capacité du corps à combattre certaines infections et cancers.

Quel « consensus scientifique » ?

L’étude pose des questions sur les effets à long terme des vaccins ARNm sur le système immunitaire, en particulier chez les enfants. Or, à plusieurs reprises, Jean-Marc Sabatier a alerté sur la dangerosité des vaccins ARNm chez les enfants de 5 à 11 ans dans infodujour.fr. Ses articles furent censurés par Google, car, nous disait-on, « ils contredisaient le consensus scientifique et médical ou les pratiques éprouvées ».

Ce « consensus » et ces « pratiques éprouvées » d’hier sont aujourd’hui battus en brèche par de nouvelles études publiées aux quatre coins du monde par des scientifiques qui font autorité, dont cette étude allemande.

La vaccination des enfants est « déraisonnable »

conférence de Jean-Marc Sabatier au congrès de médecin intégrative (capture youtube)
conférence de Jean-Marc Sabatier au congrès de médecin intégrative (capture youtube)

Dès le 3 août 2021, Jean-Marc Sabatier* mettait en garde contre la vaccination des enfants. « Il ne paraît pas souhaitable, pour ne pas dire déraisonnable, d’inclure les enfants et adolescents dans une stratégie vaccinale contre le SARS-CoV-2 et ses variants » affirmait-il.
En effet, l’Agence Européenne des Médicaments (AEM) venait récemment d’autoriser l’utilisation des vaccins à ARNm Moderna (Spikevax) et Pfizer-BioNTech (Cormirnaty) pour les enfants/adolescents de 12 à 17 ans au sein des 27 pays de l’Union européenne. « Les enfants/adolescents sont peu sensibles à une infection grave par le SARS-CoV-2 et ses variants (sauf cas particuliers de comorbidité), contrairement aux adultes. Explications de Jean-Marc Sabatier.

Le SRA des enfants différent de celui des adultes

Indépendamment d’un certain niveau de protection conféré par l’existence d’une immunité croisée avec d’autres coronavirus saisonniers bénins, cette faible sensibilité des enfants/adolescents (notamment des plus jeunes enfants) à une infection par le SARS-CoV-2 repose essentiellement sur leur système rénine-angiotensine (SRA) qui diffère de celui des adultes. Il s’agit d’un système hormonal/physiologique complexe et ubiquitaire (qui se retrouve dans de nombreux tissus et organes tels que le cœur, les poumons, les reins, le foie, les intestins, le cerveau, le système vasculaire, les testicules, la peau, etc.), intervenant dans les fonctions autonomes rénales, pulmonaires et cardio-vasculaires. Ce système, qui joue un rôle central dans le fonctionnement de l’organisme chez l’homme (et les mammifères), est celui qui est précisément ciblé par le virus SARS-CoV-2.

Un SRA dysfonctionnel est le responsable des maladies Covid-19 via la suractivation du récepteur AT1R pro-inflammatoire. Un tel dysfonctionnement du SRA est induit par la fixation du SARS-CoV-2 (ou de la protéine Spike vaccinale) sur le récepteur ECA2 (enzyme de conversion de l’angiotensine 2) des cellules cibles humaines.

Y a-t-il une différence entre enfants et adultes ?

En effet, plusieurs travaux scientifiques ont mis en évidence des différences importantes entre le SRA des enfants et des adultes. Ainsi, pour une même personne, le SRA varie de la naissance à la mort.
Une étude récente montre notamment une différence de répartition/densité du récepteur ECA2 (cible du virus) du SRA au niveau des muqueuses nasales et des cellules épithéliales alvéolaires des poumons.
En outre, le SRA « pilote » les processus inflammatoires et la libération associée de cytokines, ainsi que l’immunité innée, qui diffèrent entre enfants et adultes. Par exemple, il existe une forte protection anti-SARS-CoV-2 chez les plus jeunes via la mobilisation de granulocytes éosinophiles (mobilisation non observée chez les adultes). Il existe également chez eux un tissu lymphatique protecteur associé aux bronches, appelé « BALT » (il s’agit d’une unité fonctionnelle favorisant l’immunité anti-microbienne par élimination ou « clearance » des agents pathogènes). Ceci s’accompagne d’une diminution de la production des cytokines pro-inflammatoires très délétères (orage cytokinique) responsables d’une évolution vers des formes sévères de la Covid-19.
Ainsi, une infection d’enfants ou adolescents par le SARS-CoV-2 conduit extrêmement rarement à une forme très grave ou mortelle de la maladie. La létalité est à ce jour quasiment inexistante pour cette tranche d’âge de personnes contaminées par le virus.

Faut-il alors vacciner les jeunes pour éviter la transmission du virus ?

Ce point est d’une importance cruciale. Il ne justifie pas, à mon avis, une vaccination immédiate des plus jeunes. En effet, la vaccination de personnes ne permet pas de bloquer la transmission potentielle du virus à d’autres individus, comme cela a été démontré par des études récentes. Autrement dit, la vaccination n’empêche pas la transmission du virus.

Finalement, y a-t-il des risques de vacciner les jeunes ?

Même faibles, il existe des dangers potentiels liés à la vaccination des enfants (et adultes). Ces dangers reposent sur :

  1. L’ignorance d’effets secondaires « délétères » possiblement associés -à plus ou moins long terme- à une vaccination contre le virus SARS-CoV-2 ;
  2. L’emploi de vaccins à ARNm qui sont les seuls, à ce jour, approuvés par nos autorités sanitaires (AEM) pour les enfants/adolescents de 12 à 17 ans. En effet, il s’agit des premiers vaccins basés sur la technologie de l’ARN messager utilisés chez l’homme, ce qui implique la découverte de possibles effets néfastes à long terme.

Pour toutes ces raisons, il ne me paraît pas souhaitable (pour ne pas dire déraisonnable), à ce stade de connaissances, d’inclure les enfants et les adolescents dans une stratégie vaccinale contre le SARS-CoV-2 et ses variants. Il faut néanmoins rappeler que les vaccins « classiques » utilisés de nos jours chez les plus ou moins jeunes ont effectivement sauvé des millions de vies au cours des dernières décennies. Il ne s’agit donc pas de dénigrer l’utilité des vaccins qui ont déjà fait leurs preuves, mais de mettre en garde contre un rapport bénéfice/risque défavorable de la vaccination contre le SARS-CoV-2, pour les jeunes âgés de 12 ans et plus. Pour conclure, je rappellerai que plus on est jeune, moins on a de risque de faire une forme grave de la maladie Covid-19, selon les statistiques.

*Jean-Marc Sabatier, docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, directeur de recherches au CNRS, affilié à l’Institut de Neuro-Physio-pathologie (INP) de l’université d’Aix-Marseille.

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