Réuni au 31e congrès mondial de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) du 31 mai au 3 juin à Mascate (Oman), le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession en France, a voté un certain nombre de motions.
- Le SNJ a proposé une motion condamnant l’emploi du logiciel d’espionnage Pegasus contre les journalistes. Voté à l’unanimité.
- Le SNJ a proposé une motion par laquelle il demande, là où elles n’existent pas encore, de créer des structures d’autorégulation de la déontologie du journalisme. Voté à l’unanimité.
- Avec d’autres affiliés, le SNJ condamne dans une motion la position des médias contrôlés par l’État russe qui ont couvert et justifié la guerre menée par la Fédération de Russie contre l’Ukraine indépendante et souveraine et ont délibérément trompé les citoyens russes. Les initiateurs de ce texte ont appelé le nouveau Comité exécutif à continuer de soutenir les journalistes indépendants en Russie, à continuer de soutenir ses affiliés en Ukraine – IMTUU et NUJU – et à intensifier ses campagnes de soutien au principe selon lequel des reportages véridiques, pluriels et transparents sont essentiels à la réalisation d’un monde pacifique et juste.
Dominique Pradalié, présidente de la FIJ
Le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes ont également rédigé deux déclarations à l’occasion de ce 31ᵉ congrès mondial de la FIJ :
- hommage au journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff tué en reportage en Ukraine
- En France, l’Etat doit garantir le financement de l’audiovisuel public.À l’occasion de ce 31e congrès mondial, Dominique Pradalié a été élue présidente de la FIJ.
Créée en 1926 à Paris par Georges Bourdon, l’un des fondateurs du SNJ, la FIJ représente 600 000 adhérents dans 150 pays.