Participez à la grande enquête de l’Université de Lorraine « les Français et la Science ».
La région Grand Est a particulièrement souffert de la crise du coronavirus. Cette situation inédite invite les chercheurs de l’Université de Lorraine à questionner, dans ce contexte particulier, les attitudes des habitants de la région face à la recherche médicale, et plus largement à la science. L’impact particulièrement prononcé de la crise dans cette région a–t–il modifié en profondeur les attitudes et les représentations? Est–il désormais possible de parler d’une spécificité régionale dans notre rapport à la recherche scientifique?
Une enquête dans le Grand Est
Pour répondre à ces questions, l’Université de Lorraine pilote la 8ème édition du sondage « Les Français et la science », en partenariat avec la London School of Economics and Political Science et le laboratoire GEMASS (Lettres Sorbonne Université/CNRS). Cette enquête fait suite à une enquête nationale menée en novembre 2020. Les premiers résultats montrent que, malgré ces événements subis brutalement, il paraît encore difficile de distinguer les attitudes des Alsaciens, Champenois et Lorrains de celles observées dans l’ensemble des régions françaises. Les habitants de la région Grand Est affirment –dans les mêmes proportions que dans le reste de la France –leur confiance dans les scientifiques de la santé : elles et ils font particulièrement confiance aux médecins (9 sur 10, un peu ou beaucoup), à l’Organisation Mondiale de la Santé (31,5% leur font beaucoup confiance, 45% un peu) et aux universitaires et scientifiques (1 sur 4 leur font beaucoup confiance et 1 sur 2 un peu confiance) pour leur dire la vérité sur le coronavirus.
Toutefois l’enquête conduite par l’Université de Lorraine met également en évidence que les opinions des habitants de la région Grand Est diffèrent légèrement de celles du reste de la France lorsque des questions plus polémiques ou controversées sont abordées. A titre d’exemple, sur l’origine du coronavirus, ils sont 41% à penser que les laboratoires pharmaceutiques sont à l’origine du coronavirus, contre seulement 33% sur le reste du territoire.
Un appel à volontaires
C’est à la fois pour comprendre ces écarts et pour étudier de façon plus générale les représentations de la science dans un contexte de crise sanitaire que l’Université de Lorraine lance un appel à volontaires. Afin d’enrichir les données collectées en novembre 2020 auprès de 3 500 Françaises et Français, l’Université de Lorraine est à la recherche de volontaires de la Région Grand Est, âgés de 18 ans et plus, acceptant de participer à un entretien individuel. Ces entretiens seront réalisés entre mai et juin, et prendront la forme d’une discussion autour de leur perception de la science (possibilité de réaliser l’entretien à distance). D’une durée approximative d’une heure, ces entretiens sont anonymes et non rémunérés. Si vous souhaitez participer, envoyez un mail à pauline.hervois@univ–lorraine.fr avant le 15 mai 2021. Les résultats seront révélés à l’occasion du colloque international de culture scientifique et technique Science and You (16 au 19 novembre 2021, Centre des Congrès Robert Schuman de Metz).