Nancy, la nuit, la violence

Un jeune vosgien de 17 ans est décédé, ce mardi, après avoir reçu un coup de poing à la sortie d’une discothèque de Nancy. Des policiers tirés comme des lapins, lundi, à Laxou, dans la banlieue nancéienne. La ville de Stanislas renoue avec la violence des années 2010.

Manifestation contre le projet de loi El Khomri, le 9 avril 2016, à Paris.

Manifestation contre le projet de loi El Khomri, le 9 avril 2016, à Paris. Crédit : Flickr / Olivier Ortelpa.

Manifestation du 23 juin. Un défilé sous haute tension

Suite à l’invraisemblable volte-face de l’exécutif, la manifestation parisienne contre la loi El Khomri se tiendra bien ce jeudi à 14h, place de la Bastille. Pour assurer la sécurité du cortège, la préfecture de police a annoncé une importante présence policière. Mais aussi la couleur. Celle de la tolérance zéro.

Manifestation contre la loi Travail, le 9 avril 2016, place de la Bastille à Paris

Manifestation contre la loi Travail, le 9 avril 2016, place de la Bastille à Paris. Crédit : wikimedia / Jule 78120

Manifestation du 23 juin. Le gouvernement fait volte-face

Contre toute attente, la manifestation du jeudi 23 initialement interdite par la préfecture de police est autorisée. Une rétractation que l’on doit à Bernard Cazeneuve. Le ministre de l’Intérieur a donné son accord pour un nouveau parcours Bastille-Arsenal-Bastille.

Manifestants contre la loi Travail, le 24 mars 2016, à Paris.

Manifestants contre la loi Travail, le 24 mars 2016, à Paris. Crédit : Flickr / Jacques Billaudel

Manifestation du 23 juin. La préfecture de police impose un « rassemblement statique »

Le préfet de police a durci sa position en refusant, lundi 20 juin, de valider le parcours Bastille-Nation pour la manifestation contre le projet de loi El Khomri du jeudi 23 juin, à Paris. Il opte pour une solution à mi-chemin que rejette en bloc les syndicats : un « rassemblement statique ».

Periscope, application de Twiter qui permet de filmer en direct. Source : Jisc

Double meurtre à Magnanville. Les réseaux sociaux, porte-voix des terroristes ?

Lundi 13 juin, le terroriste Larossi Abballa a filmé, grâce à la fonctionnalité Live de Facebook, le double homicide d’un policier et de sa compagne à Magnanville (Yvelines). Le but de ce coup de com : révéler ses actes et les revendiquer au nom de Daesh. Dans une ère de l’immédiateté et de l’hyper communication, quelles sont les limites à poser en termes d’images ? Les entreprises comme facebook ou encore Twitter doivent-elles endosser une responsabilité morale et pénale ?