Contrairement à ce qu’a affirmé la presse, l’autopsie du corps d’Alexia Daval « ne permet pas d’établir avec certitude les causes de la mort » de la joggeuse, a indiqué la procureur de Besançon.
« L’information émanant d’une source proche de l’enquête selon laquelle il résulte de l’autopsie pratiquée le jeudi 2 novembre 2017 qu’Alexia Daval a été étranglée et qu’elle n’a pas été violée est erronée. » C’est la procureur du TGI de Besançon, Edwige Roux-Morizot qui l’a indiqué ce lundi matin, 6 novembre 2017, au cours d’une conférence de presse.
La magistrate poursuit : « L’autopsie, si elle a été, comme je l’avais indiqué antérieurement, concluante, ne permet pas à ce jour d’établir avec certitude les causes de la mort de la jeune femme, même s’il ne fait, hélas, aucun doute qu’on lui a volontairement donné la mort. (…) S’il est avéré qu’elle a subi des violences physiques, en revanche la cause de sa mort n’est pas établie avec certitude. Son décès est probablement lié à une asphyxie, sans que l’on connaisse encore le mécanisme de cette asphyxie. (…) De la même manière, il n’est pas possible, comme il a été dit, hélas, d’affirmer qu’elle n’a pas été violée. Là encore des analyses sont en cours afin d’accréditer, ou non, l’existence d’un viol. »
Le mystère reste entier et l’enquête s’annonce difficile. Les obsèques de la jeune femme disparue le 28 octobre 2017 et dont le corps a été retrouvé en partie calciné, trois jours après auront lieu mercredi, à 14 h 30 à Gray (Haute-Saône).
E.L.