Proche-Orient
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Attaque de drone sur la maison de Netanyahou

Le conflit s’intensifie au Proche-Orient. Un drone lancé par le Hezbollah a ciblé la maison du Premier ministre israélien à Césarée, deux jours après l’élimination du chef du Hamas, Yahya Sinouar. S’il n’y a pas eu de victime, le message envoyé par le Hezbollah est reçu 5 sur 5 par Israël.

Dans un contexte de tensions croissantes au Proche-Orient, un incident majeur est survenu ce samedi 19 octobre, marquant une nouvelle étape dans l’escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah. Un drone, attribué au mouvement pro-iranien, a réussi à frapper la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahou à Césarée, échappant aux systèmes de défense israéliens.

Une attaque audacieuse du Hezbollah

Le Hezbollah a lancé une offensive contre Israël, tirant des roquettes vers Haïfa et déployant plusieurs drones. Alors que deux engins ont été interceptés, un troisième a atteint sa cible : la maison de Benjamin Netanyahu. L’attaque n’a fait aucune victime, le Premier ministre et son épouse étant absents au moment de l’impact, selon l’entourage du Premier ministre.

Des failles dans la sécurité israélienne

Cet incident soulève de sérieuses questions sur l’efficacité du système de défense israélien. Selon une enquête préliminaire, le drone n’a pas été détecté, ce qui a empêché l’activation des alertes habituelles. Les services de sécurité ont immédiatement lancé une évaluation d’urgence pour examiner les implications sur la protection du Premier ministre et de sa famille.

Contexte d’un conflit qui s’aggrave

Cette attaque s’inscrit dans un contexte de violence croissante. La veille, une frappe israélienne sur un camp de réfugiés à Jabalia, dans le nord de Gaza, a fait 33 morts. De plus, le Hezbollah avait déjà revendiqué une attaque similaire le dimanche précédent, ciblant une base militaire israélienne et faisant plusieurs victimes.

Réaction internationale

Face à cette escalade, les ministres de la Défense du G7 ont exprimé leur préoccupation, notamment concernant les menaces pesant sur la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul). Ils ont appelé toutes les parties à assurer la protection des soldats de la paix, soulignant l’importance de maintenir la stabilité dans la région.
Alors que le conflit entre dans son deuxième mois au Liban, le bilan humain et matériel ne cesse de s’alourdir, avec plus d’un million de déplacés au Liban et des frappes israéliennes quotidiennes. La communauté internationale reste impuissante, cherchant des moyens de désamorcer la situation avant qu’elle ne dégénère davantage.

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