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Manifs contre les violences policières

À l’appel de plusieurs associations, dont « Les Soulèvements de la Terre », que Darmanin souhaite dissoudre, des manifestations sauvages ont eu lieu devant les préfectures, ce jeudi 30 mars 2023.

Manif à Paris, le 28 mars 2023 (capture Anonyme citoyen, Twitter)
Manif à Paris, le 28 mars 2023 (capture Anonyme citoyen, Twitter)

Après les violents affrontements du week-end à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, des associations écologistes, parmi lesquelles Les Soulèvements de la Terre, principale organisatrice des manifestations contre les méga-bassines, ont appelé à manifester jeudi soir devant les préfectures, un peu partout en France. Il s’agissait de protester contre les violences policières à Sainte-Soline -deux manifestants sont toujours dans le coma-, mais aussi durant les manifestations contre la réforme des retraites.

La BRAV-M à Paris

Entre 4 et 5.000 personnes se sont réunies spontanément devant l’hôtel de police de Paris. Assez rapidement, de petits groupes ont mis le feu aux poubelles et ont dégradé du mobilier urbain dans les rues adjacentes. De heurts avec les forces de l’ordre ont été constatés. De nombreux policiers et gendarmes étaient sur place. La désormais célèbre unité motorisée de la police, la BRAV-M a été dépêchée sur les lieux.

À Lyon, Une minute de silence…

À Lyon, environ 3 à 4.000 personnes ont convergé vers la préfecture. Une minute de silence a été observée à la mémoire des blessés de Sainte-Soline. Après quoi des affrontements se sont produits avec les forces de l’ordre. Un poste de la police municipale a été saccagé.
Des rassemblements encore à Montpellier, à Nancy, Rennes, Laval, Brest, Angers, Marseille, Lorient, Strasbourg, etc. Parfois dans le calme, parfois dans la confrontation avec la police et la gendarmerie, comme à Nantes.

Alors que les Français sont remontés contre la réforme des retraites imposée par la force (du 49-3) et contre les manifestants à coups de grenades lacrymogènes, la violence utilisée par la police et la gendarmerie pose question. Le syndicat FSU de l’Ariège a publié un communiqué après l’arrestation à son domicile, à 6 heures du matin, d’une militante syndicale.
Plusieurs plaintes ont été déposées contre des policiers et des gendarmes pour des faits de violences.

 

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