Que l’on soit locataire ou propriétaire d’un bien immobilier, l’assurance est obligatoire et permet d’être indemnisée en cas de sinistre dans le logement. Explications.
Les journaux sont remplis de faits divers : cambriolages, catastrophes naturelles, incendies, explosions, dégâts des eaux… personne n’est à l’abri d’un sinistre. Une vraie galère lorsqu’il faut faire face à ces aléas de la vie courante qui n’arrivent pas qu’aux autres. D’où l’intérêt de se protéger et de protéger les siens. C’est le but de l’assurance habitation qui doit être souscrite par le propriétaire comme par le locataire.
Quelles sont les garanties ?
La souscription et la résiliation de l’assurance habitation sont réglementées par le Code des assurances et le Code de la consommation qui donnent un cadre juridique à ces contrats.
La loi prévoit donc que l’assurance ‘’multirisques locatifs’’ (MRH) que proposent la majorité des assureurs, couvre principalement les dommages aux biens, la responsabilité civile de l’assuré et la responsabilité civile « vie privée » provoqués soit par un incendie, un dégât des eaux, le gel des canalisations, le vol, la tempête…
Cependant, ce type de contrat ne s’applique qu’au logement de l’assuré. Si le sinistre a provoqué des dommages aux voisins, ceux-ci feront jouer leur propre assurance puisque, depuis le 1er juin 2018, les sinistres, dégâts des eaux et incendies sont régis par la Convention IRSI (Convention d’indemnisation et de recours des sinistres immeubles).
Sont exclus de la MRH un certain nombre de biens comme les bâtiments en cours de construction, les plantations, les végétaux ou les abris de jardin.
Assurance habitation, combien ça coûte ?
La prime de l’assurance dépend ainsi du niveau de couverture que vous souhaitez pour votre logement. Elle prend en compte à la fois le lieu de résidence, la valeur et la superficie du logement, l’importance des biens assurés, le montant de la franchise et, bien entendu, le fait que l’assuré est propriétaire ou locataire.
Petite précision : les taxes sur les produits d’assurances reversées par les assureurs au Trésor public sont de l’ordre de 30% et répercutées dans le tarif du contrat. À quoi s’ajoute une « taxe terrorisme » de 5,90 € par contrat prélevée pour financer le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions.
Avant de signer son contrat, il convient de prendre connaissance de l’étendue et des limites de la garantie ainsi que du montant de la franchise.
Que l’on habite à la ville ou à la campagne, il est indispensable de bien protéger son logement des accidents de la vie.