L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, gagne 12 points (Insee).
En lien avec l’allègement progressif des restrictions sanitaires en France et dans nombre de pays, ce mouvement suggère une forte progression de l’activité économique, sans pour autant, à ce stade, que le niveau d’activité global soit revenu à son niveau d’avant crise. Cette forte amélioration du climat des affaires résulte principalement des hausses des soldes d’opinion prospectifs dans les services.
Dans le commerce de détail (y compris commerce et réparation automobiles), le climat des affaires gagne 17 points, porté par la vigoureuse remontée du solde d’opinion sur les perspectives générales d’activité du secteur, avec notamment la réouverture le 19 mai des magasins dits « non essentiels ». Le climat dans ce secteur repasse nettement au-dessus de sa moyenne de longue période, une première depuis le début de la crise sanitaire.
Rebond dans l’hébergement-restauration
Dans le secteur des services, le climat gagne 15 points, du fait de la forte hausse de la plupart des soldes relatifs au futur proche. Lui aussi repasse bien au-dessus de sa moyenne. Dans l’hébergement-restauration en particulier, le rebond du climat des affaires est extrêmement vif, porté a priori par le calendrier de réouvertures graduelles.
Dans le commerce de gros, le climat des affaires, bimestriel, gagne 11 points par rapport à mars, amplifiant la hausse entamée depuis le début de l’année.
Dans l’industrie, le climat des affaire gagne 3 points, du fait de la hausse des soldes d’opinion sur les perspectives de production et les carnets de commandes. Il surpasse ainsi davantage sa moyenne de longue période.
Enfin, dans le bâtiment, les soldes d’opinion relatifs aux perspectives pour les trois prochains mois sont en hausse, les carnets de commandes jugés bien remplis et les tensions sur l’appareil productif importantes.
Le climat de l’emploi s’améliore fortement lui aussi
Dans le même temps, le climat de l’emploi s’améliore nettement. À 100, il rejoint sa moyenne de longue période. Cette amélioration est principalement due à la hausse du solde d’opinion sur l’évolution prévue de l’emploi pour les trois prochains mois dans les services hors agences d’intérim.