Ce mardi 2 mars, l’Etat fédéral Allemand a décidé d’imposer de nouvelles restrictions encore plus exigeantes à l’égard de la Moselle, en obligeant tous les travailleurs frontaliers résidant en Moselle à un test Covid (PCR ou antigénique) négatif, datant de moins de 48h.
Le Président de la Grande Région et du Conseil Régional Grand Est (réunissant la Wallonie, le Luxembourg, la Sarre, la Rhénanie Palatinat et la Région Grand Est) Jean Rottner a pris acte de la décision unilatérale prise par les autorités fédérales allemandes. Cette décision particulièrement regrettable a été prise en dehors du cadre des nombreuses concertations quotidiennes menées depuis plusieurs semaines par les régions et Etats frontaliers.
Lors du pic du printemps 2020, la coopération accrue par-delà les frontières a par ailleurs plus que jamais démontré qu’elle était une réponse essentielle à la lutte contre la pandémie. La coopération ne doit jamais cesser. « Cette décision unilatérale soulève un nombre de problématiques non-négligeables pour nos concitoyens, pour les travailleurs transfrontaliers, les écoles, les transports en commun, ou même la soutenabilité logistique et financière d’une telle opération. Les conséquences à l’avenir pourraient s’avérer particulièrement préjudiciables pour l’immense bassin de vie et d’emploi qu’abrite la Grande Région. Plus que jamais, la réalité des élus de terrain et des habitants de la Grande Région doit être prise en compte ! » a affirmé le Président de la Grande Région.
Grâce à l’engagement des responsables politiques de tous les versants, la Grande Région, ne cessera jamais de lutter contre une fermeture des frontières et s’engage avec force pour défendre l’emploi frontalier dans son bassin de vie.