Les derniers vœux du Président nous annoncent une année pleine de surprises et de dangers. « Il y a dans l’histoire des périodes où tout peut basculer. »
François Hollande a fait ses adieux aux Français, le 31 décembre 2016, dans un discours sobre et relativement court. Sur son bilan ? « Je revendique les choix que j’ai fait. Les résultats arrivent plus tard que prévu, mais ils sont là. »
Sur l’avenir ? A moins de cinq mois des élections présidentielles, François Hollande évoque les enjeux majeurs pour la société française. Avec une idée forte : « Il y a dans l’histoire des périodes où tout peut basculer, nous en vivons une. (…) Ce que nous croyons acquis, la démocratie, la liberté, les droits sociaux et même la paix. Tout ça devient réversible ». Le président fait référence, évidemment, au Brexit et à l’élection de Donald Trump.
« Un lien indéfectible »
Mais aussi à l’élection présidentielle en France. Avec la menace du Front National qui conduirait le pays « recroquevillé derrière des murs » ou qui serait « discriminerait ses enfants selon leur origine ». Une France frontiste « ce ne serait plus la France ».
Le président met en garde la gauche contre « la dispersion » qui, de facto, entraînerait son « élimination ». D’où ce conseil : « Vous aurez, mes chers compatriotes, à faire un choix. Il sera décisif pour la France ».
François Hollande avait commencé son discours en évoquant les attentats qui ont frappé la France en cette année 2016. Il a adressé une pensée particulière « aux victimes et à leurs familles », rappelant que « nous n’en avons pas terminé avec ce fléau ».
Certes, il ne briguera pas un nouveau mandat. Mais l’actuel président de la République assure qu’il ne renoncera jamais « à agir pour la France » car c’est « l’engagement de toute ma vie. » Il dit aux Français : « C’est un lien indéfectible qui nous unit et que rien n’altèrera. »
E.L.