Cinq enseignements de ces législatives et une possible comparaison
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
La déferlante LREM, moins haute qu’annoncée cependant, doit être pondérée par le taux d’abstention historiquement élevé de 56,6%.
Pour la première fois les électeurs du parti En Marche viennent d’être filmés. Ils sont nombreux et ils marchent tous dans la même direction.
Ce dimanche, le pic de 51,3% pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.
Tout indique que les partis traditionnels se sont eux-mêmes enfermés dans l’espace fatal où ils se voient confinés aujourd’hui. Et de longue date.
Avec 32,32% des suffrages au premier tour, le parti du président s’assure une victoire d’autant plus éclatante que les partis traditionnels sont tous distancés. Et pourtant, on est loin d’un triomphe.
Le phénomène Macron rebat les cartes politiques. La faible participation (moins de 50%) joue en faveur des candidats LREM pour dimanche prochain.
Un mois après les présidentielles, les Français vont voter pour élire leurs députés. Quels sont les enjeux de ces législatives ?
Depuis 2002, les législatives suivent la présidentielle de quelques semaines. Dans ce contexte, le président a en effet de fortes chances d’avoir une majorité parlementaire.
L’Assemblée nationale sera largement renouvelée après les élections des 11 et 18 juin. Plus de 200 des 577 députés ne se représentent pas, notamment en raison de la loi anticumul de 2014.
Emmanuel Macron aura-t-il la majorité absolue à l’Assemblée nationale le 18 juin prochain ? C’est le principal enjeu de ces législatives dont la campagne vient de commencer.
La République En Marche a arrêté une liste de 428 candidats (sur 577) auquel elle accorde son investiture pour les prochaines législatives.