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Non, la presse ne doit pas être un bouc émissaire !

Journaliste trop pressée. Clases de periodismo/VisualHunt, CC BY-SA
Journaliste . Clases de periodismo/VisualHunt, CC BY-SA

Infodujour s’associe à tous ses confrères pour dénoncer les agressions dont sont victimes les journalistes.

Depuis quelques semaines, un peu partout en France, lors des manifestations des « gilets jaunes », des journalistes sont empêchés d’exercer, insultés, malmenés physiquement, voire blessés, par des manifestants et/ou des policiers. Des journaux font face à des intimidations et à des blocages de parution. Sur les réseaux sociaux, les invectives sont légion à l’encontre des médias. Et la liste des atteintes à la liberté de la presse s’allonge inexorablement.
Le simple constat qu’il faille désormais à des journalistes des agents de protection pour espérer rentrer sains et saufs à leur rédaction est inadmissible.

Liberté d’informer

Dans un climat de défiance vis-à-vis des médias, la critique est nécessaire. La presse n’est pas exempte de reproches. Et les journalistes sur le terrain sont les premiers à s’interroger au quotidien sur la manière la plus juste et la plus honnête de couvrir l’actualité. Mais aucune défiance vis-à-vis de la profession, quelle qu’elle soit, ni désaccord avec une ligne éditoriale, un titre ou un reportage ne peuvent justifier les violences de ces dernières semaines.

Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est empêcher les citoyens d’être informés, c’est tout simplement menacer la démocratie.

Les Sociétés de journalistes (SDJ) et Sociétés de rédacteurs (SDR) de nombreuses rédactions, des associations de journalistes, des syndicats, ainsi que le collectif Informer n’est pas un délit et Reporters sans Frontières (RSF) condamnent de la manière la plus ferme les violences. Ils rappellent avec force que la liberté d’informer est fondamentale et indispensable à une démocratie saine. Les journalistes sont là pour rapporter les informations, y compris dans les pays où la liberté de la presse n’existe pas.

Ils apportent leur soutien à l’ensemble des journalistes et accompagnants qui, ces dernières semaines, ont été agressés ou blessés en couvrant des mobilisations de « gilets jaunes ».

Les Sociétés de journalistes (SDJ), Sociétés de rédacteurs (SDR) ou Société civile des journalistes de : l’AFP, Challenges, La Tribune, Le Figaro, Le JDD, Le Monde, Le Parisien – Aujourd’hui en France, Le Point, Les Echos, L’Express, Libération, L’Obs, Paris Match, Premières lignes, Télérama, Sud-Ouest, 20 Minutes, M6, France Info, Franceinfo.fr, France Inter, Europe 1, Radio France, RFI, RTL, BFMTV, Cnews, Franceinfo TV, France 2, France 3, France 24, LCP, TF1.
Reporters sans frontières (RSF), l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis), l’Association des journalistes parlementaires (AJP), l’Association des journalistes médias (AJM), l’Association de la presse judiciaire (APJ), l’Association de la presse présidentielle (APP), le collectif Informer n’est pas un délit.
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) , le Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT), la CFDT-journalistes.

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