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Après 15 ans de procédures judiciaires EuroMC restera française.

Guillaume Souliac a retrouvé le sourire. Il faut dire que le patron de l’un de ces fleurons de l’industrie française a bataillé pendant près de 15 ans pour que sa société ne tombe pas dans une escarcelle étrangère.

La grande chambre d'essai anéchoïque CEM drive-in d'EMC Technologies à Victoria, en Australie.
La grande chambre d’essai anéchoïque CEM drive-in d’EMC Technologies à Victoria, en Australie.- Binarysequence, CC BY-SA 3.0 Wikimedia Commons

Protection électromagnétique

Mal connu du grand public, cette PME installée en région parisienne a choisi un créneau, une niche diront certains, celle des SPC les signaux parasites compromettants. En d’autres termes, EuroMC vend de la protection électromagnétique tant aux institutionnels et aux entreprises qu’aux particuliers.
Dans un monde ultra-concurrentiel, fragilisé par d’incessantes tentatives d’intrusion via des systèmes d’écoutes hyper-sophistiqués, les besoins en protection sont énormes. « Le marché des cages de Faraday est de plus en plus important » reconnait Guillaume Souliac « et nous sommes peu nombreux sur ce créneau. »

Des investisseurs américains

L’activité de cette société créée il y a 30 ans de cela va donc pouvoir se redéployer le plus normalement du monde. En échappant de peu à un redressement judiciaire, EuroMC envisage l’avenir avec optimisme et surtout évite d’être rachetée par des fonds étrangers. En effet, des investisseurs américains suivaient de près les procédures engagées et ne cachaient que très faiblement l’envie de s’approprier cette société pour une somme dérisoire.

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