Le 27 mai 2024, l’OMS voudrait soumettre au vote des 194 États membres une révision du Règlement Sanitaire International (RSI) et proposer un nouveau texte appelé « Traité-pandémies ». Le Syndicat Liberté Santé dénonce le transfert de souveraineté en matière de santé. Lettre ouverte à la ministre Catherine Vautrin.
Depuis l’avènement de la crise COVID 19, des institutions supranationales comme l’Union européenne et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne cessent d’avancer l’idée, avec l’appui de certains gouvernements, qu’une pandémie, du fait de son caractère global, devrait se gérer à l’échelle mondiale, avec des instruments et mesures de réponse qui s’imposeraient aux 194 pays membres de l’OMS.
Une initiative a été lancée en ce sens au sein de l’OMS au travers de la modification du Règlement Sanitaire International (RSI) et de la préparation d’un Traité Pandémies.
L’objectif principal de cette initiative est le transfert d’une partie de la souveraineté en matière de santé des citoyens des pays membres de l’OMS vers une institution mondiale, non élue et soumise à la pression manifeste de groupes d’influence privés, afin de décider d’une politique sanitaire mondiale à appliquer partout.
Face à cette volonté de réduire la souveraineté populaire au niveau mondial pour des problématiques aussi importantes que la santé publique, le Collectif des 300 et l’IAL (International Association of Lawyers for Human Rights) se mobilisent, en partenariat avec le Syndicat Liberté Santé, afin de défendre les libertés fondamentales des citoyens.
Lettre ouverte à la ministre de la Santé Catherine Vaudrin