Proche-Orient
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Macron poursuit sa tournée diplomatique au Proche-Orient

Lors de son voyage en Israël et en Cisjordanie, le président français plaide pour la reprise d’un processus politique débouchant sur la création de deux États indépendants aux frontières sûres.

Emmanuel Macron s'est entretenu avec Benyamin Netanyahou (Flickr)
Emmanuel Macron s’est entretenu avec Benyamin Netanyahou (Flickr)

Dès son arrivée à Tel-Aviv, ce mardi, Emmanuel Macron a rencontré des familles françaises et franco-israéliennes meurtries lors de l’attaque sanglante du Hamas, le 7 octobre dernier. Il a fait de la libération des otages, notamment des Français, « une priorité absolue ».
À Jérusalem, il s’est entretenu avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou auquel il a présenté ses condoléances et exprimé la solidarité du peuple français avec Israël. « Nos deux pays sont liés par le même deuil » dit-il.

« Sans merci, mais pas sans règles »

Emmanuel Macron a réaffirmé que l’État d’Israël avait le droit de se défendre dans le cadre du droit international. Il souhaite que la coalition occidentale, créée en 2014 pour combattre l’État Islamique en Syrie, combatte également le Hamas, organisation terroriste.
Il précise : « La lutte doit être sans merci, mais pas sans règles, car nous sommes des démocraties qui luttent contre des terroristes, des démocraties donc qui respectent le droit de la guerre et assurent l’accès humanitaire ».
En effet, au 18ᵉ jour de la guerre, alors que le président français entame sa tournée diplomatique, Tsahal continue de frapper l’enclave de Gaza où l’on déplore plus de 5.000 morts. Les mots et les bonnes intentions n’arrêtent pas les bombes !

Le président français s’est rendu ensuite à Ramallah, en Cisjordanie où il a également rencontré Mahmoud Abbas, le président de l’autorité palestinienne. Ce dernier a exhorté Emmanuel Macron « de faire cesser l’agression d’Israël contre le peuple palestinien. »
« Je vois et j’entends les souffrance des populations civiles » lui a répondu le président français.
Comme il l’avait fait quelques heures plus tôt à Jérusalem, Emmanuel Macron a plaidé avec Mahmoud Abbas pour une « relance du processus politique » qui verrait l’existence de deux États indépendants et libres dans des frontières sûres ». Un vœu pieux depuis soixante-quinze ans.
Ce mercredi, Emmanuel Macron se rend à Amman, en Jordanie, où il doit rencontrer le roi Abdallah et d’autres dirigeants arabes.

 

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