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Présidentielle : Macron en baisse, Le Pen et Mélenchon en hausse

À quatre jours du premier tour, l’écart se reserre entre les trois favoris des sondages. La patronne du RN pourrait arriver en tête au soir du 10 avril. Et Mélenchon pourrait décrocher une deuxième place.

On vote dimanche (DR
On vote dimanche (DR)

Plus la date du premier tour approche, et plus les sondages revoient leur copie. Finie l’envolée du président-candidat au premier comme au second tour, les 10 et 24 avril 2022. Emmanuel Macron fait encore la course en tête, mais ses poursuivants, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, gagnent chaque jour un peu de terrain.
Un dernier sondage Ifop-Fiducial pour Paris-Match, LCI et Sud-Radio donne Macron à 27% contre 23% à Le Pen. Un écart de 4 points seulement entre les deux candidats de tête, écart qui s’est réduit de plus de 10 points en quelques semaines.

Pécresse, Zemmour à la baisse

Mais le leader de la France Insoumise progresse lui aussi puisqu’il engrange 16,5% des intentions de vote dans ce même sondage, sans doute au détriment du communiste Fabien Roussel qui plafonne à 3%. Mais pas que. Car tous les autres candidats voient leur score baisser, notamment Valérie Pécresse (LR) et Eric Zemmour (Reconquête) qui sont en dessous de la barre symbolique des 10% d’intentions de vote. Les sept autres candidats sont tous en dessous des 5%, sauf Yannick Jadot, donné à 5,2%.
Un autre sondage du Journal du Dimanche donne Macron un peu en dessous de 27%, réduisant encore plus l’écart entre les deux principaux rivaux de la course à l’Élysée.

Les dégâts collatéraux de la guerre

Il reste donc quatre jours avant le vote. Quatre jours durant lesquels il peut se passer encore beaucoup de choses en France et dans le monde.
L’opinion publique est inquiète par la guerre Russo-ukrainienne et ses conséquences politico-économiques dans notre pays. Dans les grandes surfaces, les citoyens-électeurs constatent une envolée du prix des denrées de première nécessité. Ils constatent aussi une augmentation des factures de gaz et d’électricité, du prix du carburant à la pompe, etc.
Les Français sont inquiets de la tournure que prend cette guerre et des images qui tournent en boucle à la télévision. On parle de plus en plus d’une généralisation du conflit, d’une possible troisième guerre mondiale, de l’utilisation éventuelle de l’arme atomique.
Bref, rien de réjouissant. Ce climat anxiogène aura-t-il un effet sur les électeurs, les 10 et 24 avril ? Vont-ils massivement s’abstenir, comme ce fut le cas en 2017, mais aussi lors des élections régionales ? Vont-ils voter « utile » au premier tour en favorisant l’un ou l’autre des trois candidats de tête ?
Réponse dans quatre jours !

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