Dans le Grand Est, près d’un emploi sur huit est exercé dans le secteur sanitaire et social. Mais les besoins seront très importants à l’horizon 2030.
Si les effectifs dans le social sont en léger retrait depuis 2012, ceux des professions sanitaires continuent de progresser. Sous l’impulsion du plus grand nombre de personnes âgées dépendantes (+ 3 300 chaque année), le nombre d’emplois augmenterait de 2 000 chaque année jusqu’en 2030. Avec les départs de fin de carrière et les mobilités, un actif sur vingt-neuf serait à remplacer annuellement. Les besoins seraient encore plus élevés dans l’aide à domicile, avec de potentielles difficultés pour les combler. Il en va de même dans les services hospitaliers, le contexte n’étant plus aux réductions d’effectifs après la crise sanitaire.
Clément Gass, Jean-Manuel Vinhal Goncalves Alvarenga (Insee)
- Un actif sur huit exerce dans le domaine sanitaire et social
- Léger recul des professions sociales entre 2012 et 2017
- Aides-soignants et infirmiers salariés : moins nombreux qu’il y a dix ans par rapport à la population
- Professions libérales et services à la petite enfance en forte croissance
- Création projetée de 2 000 emplois sanitaires chaque année d’ici 2030
- L’intervention sociale attractive, l’aide à domicile exercée en fin de carrière
- De forts besoins en formation d’infirmiers
- Entre aide à domicile délaissée et animation éducative saturée : le secteur social en tension
- Encadré 1- Trois mille personnes âgées dépendantes supplémentaires chaque année
- Encadré 2 – Partenariat