Le 4 avril 2020, l’association « Mémoire Templière Grand Est » reçoit Philippe Josserand, agrégé d’Histoire Médiévale à l’Université de Nantes, pour une conférence autour de son récent ouvrage : « Jacques de Molay : Le dernier grand-maître des Templiers ». L’événement a lieu au château du Grand Sauvoy à Maxéville (54). Les réservations sont conseillées 06 17 49 24 27. Prix d’entrée 5€.
L’encyclopédie en ligne Wikipedia rappelle que « Jacques de Molay est né entre 1244 et 1249 à Molay, village de l’actuelle Haute-Saône et il est mort le 18 mars 1314 à Paris. Il fut le 23e et dernier maître de l’Ordre du Temple.
Après avoir combattu en Terre Sainte, il est élu à la tête de l’ordre en 1292. À cette date, l’ordre est en crise après la mort de nombreux frères et dignitaires lors de la chute des dernières positions des ETats latins d’Orient et de SDaint-Jean d’Acre en mai 1291. La défense de ces lieux étant la raison d’être des Templiers, leur réputation est affaiblie. Jacques de Molay consacre son magistère à réorganiser l’ordre en Orient et en Occident, à préparer la reconquête des lieux saints et à nouer des alliances solides en Europe.
C’est dans cette dernière tâche qu’il échoue. Le 13 octobre 1307, il est arrêté sur ordre de Philippe le Bel qui accuse les Templiers d’hérésie et de pratiques obscènes. Après quelques hésitations, le pape Clément V et les autres souverains chrétiens ne le soutiennent pas. À la suite d’un procès peu équitable, Jacques de Molay est exécuté sur un bûcher dressé sur l’Ile-aux-Juifs à Paris.
La fin dramatique de Jacques de Molay a inspiré légendes et fictions tournant en particulier autour de la malédiction qu’il aurait lancée contre Philippe le Bel et Clément V. La plus célèbre est la suite romanesque Les Rois Maudits de Maurice Druon prend pour point de départ l’exécution de Jacques de Molay.