La cérémonie de remise des diplômes de doctorat et des prix de thèse 2019 de l’Université de Lorraine aura lieu le vendredi 22 novembre à l’Amphi Le Moigne sur le Campus du Saulcy à Metz.
Impact psychologique de l’épisiotomie, traitement alternatif à la chirurgie pour les cancers de la tête et du cou, analyse autour du débat sur l’énergie nucléaire en Lorraine, prise en compte des paramètres agronomiques des sols dans le développement urbain, valorisation du hêtre et développement d’un outil de biotechnologie pour sonder la durabilité de certains bois, etc. Tous ces travaux de thèse seront récompensés le vendredi 22 novembre 2019 lors de la cérémonie de remises des diplômes de doctorat et des prix de thèses 2019.
Christophe Clesse – SLTC (sociétés, langages, temps, connaissances)
Ses recherches ont permis d’évaluer avec précision l’impact psychologique que pouvait engendrer une épisiotomie. Après une série d’entretiens avec des femmes enceintes, il a pu comparer les conséquences des différents modes d’accouchement (césarienne, épisiotomie, déchirure…) en se centrant plus précisément sur l’épisiotomie.
Christophe Clesse a réalisé sa thèse en parallèle d’un travail de psychologue à plein temps. Depuis l’obtention de son doctorat, il a continué à exercer tout en ayant pu bénéficier d’un contrat d’ingénieur de recherche à temps partiel au sein de son laboratoire de rattachement (INTERPSY). Actuellement, il est en partance pour Londres dans le but d’obtenir un post-doc au sein d’une université anglo-saxonne ou encore intégrer un projet de recherche dans les domaines qui le passionnent : périnatalité et parentalité, féminité et masculinité, neuropsychanalyse ou encore psychologie communautaire.
Marie Millard – BioSE (biologie, santé, environnement)
Ses travaux de recherche ont porté sur la thérapie photodynamique (traitement alternatif à la chirurgie pour les cancers de la tête et du cou) et plus précisément sur comment limiter les effets secondaires tout en améliorant l’efficacité thérapeutique.
Actuellement, Marie Millard est en post-doctorat au sein du laboratoire de nanomédecine régénérative (Inserm/Université de Strasbourg). Elle travaille sur la mise en place d’un modèle tridimensionnel vascularisée, à partir de biopsie de patients, permettant de recréer au plus proche une micro tumeur de poumons dans le but de tester des médicaments anticancéreux.
Vincent Carlino – HN-FB (humanités Nouvelles – Fernand Braudel)
Ses travaux de recherche ont consisté en l’analyse des formes actuelles et passées du débat sur l’énergie nucléaire en Lorraine.
Actuellement, Vincent Carlino est en postdoc à l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel (Suisse) où il contribue à un projet de recherche sur les fake news, les publics et le journalisme.
Anne Blanchart – SIReNa (science et ingénierie des ressources naturelles)
Ses travaux de recherche portent sur la prise en compte des paramètres agronomiques des sols dans le développement urbain pour adapter l’usage du foncier aux caractéristiques agronomiques des sols et optimiser les bienfaits que peut fournir cette ressource pour le développement d’une ville durable. Depuis juillet 2019, Anne Blanchart a créé son propre bureau d’études spécialisé en agronomie, en pédologie, en écologie des sols et en urbanisme « Sol & co » où elle travaille en collaboration avec Quentin Vincent, un ancien doctorant de l’Université de Lorraine.
Mathieu Schwartz – C2MP (chimie, mécanique, matériaux, physique)
Ses travaux de recherche ont permis de développer un outil de biotechnologie pour sonder la durabilité de certains bois.
Actuellement, Mathieu Schwartz est chargé de recherche au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation à l’INRA de Dijon. Il travaille sur le rôle de protéines salivaires dans la métabolisation et le transport des arômes, influençant la perception de la flaveur.
Charlotte Grosse – SIMPPÉ (science et ingénierie des molécules, des procédés, des produits et de l’énergie)
Ses travaux de recherchent portent sur la valorisation du hêtre et le développement de matériaux de construction bio-sourcés performants. Grâce à un traitement thermique, elle a pu améliorer considérablement les propriétés du hêtre, le rendant utilisable en extérieur.
Actuellement, Charlotte Grosse a rejoint l’entreprise Luxembourgoise Leko (www.lekolabs.com) où elle se consacre à l’étude de ce matériau au sein de leur laboratoire.
Loïc Malfettes – SJPEG (sciences juridiques, politiques économiques et de gestion)
Ses travaux de recherche ont permis de faire la lumière sur ce qui se présentait comme une « crise » des sources, en particulier en droit du travail.
Actuellement, Loïc Malfettes est juriste et poursuit ses recherches dans le champ du droit social au sein de l’Institut François Geny de l’Université de Lorraine.
Simon Abélard – IAEM Lorraine (informatique, automatique, électronique-électrotechnique, mathématiques et sciences de l’architecture)
Ses travaux de recherche portent sur le calcul du nombre de solutions de certaines équations en cryptographie (protection et authentification de données) et en théorie des nombres. Il propose une analyse de nouveaux algorithmes plus efficaces.
Actuellement, Simon Abélard entame un second postdoc au LIX (laboratoire d’informatique de l’École Polytechnique) toujours sur des problèmes liés aux courbes algébriques. Les applications qui en découlent concernent les codes correcteurs d’erreurs, outils essentiels au stockage et à la transmission de données.
UL : 60.000 étudiants
Le doctorat est le plus haut diplôme de l’enseignement supérieur (8 années d’études après le baccalauréat). Il se prépare au sein d’une école doctorale, après obtention d’un diplôme conférant le grade de master ou d’un niveau équivalent. Après validation d’une soutenance de thèse, cette formation permet d’obtenir le grade de docteur. La recherche répond aux grands enjeux sociétaux à venir. Les études doctorales représentent donc un enjeu majeur qui intéresse le monde scientifique et la société tout entière grâce au recrutement par les entreprises privées et publiques tournées vers la recherche et l’innovation.
Source : site du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
L’Université de Lorraine est un établissement public d’enseignement supérieur composé de 10 pôles scientifiques rassemblant 60 laboratoires et de 9 collégiums réunissant 43 composantes de formation dont 11 écoles d’ingénieurs. Elle compte près de 7 000 personnels et accueille chaque année plus de 60 000 étudiants.