Il sera porté sur les fonts baptismaux lors de la soirée de lancement qui se déroulera le jeudi 9 novembre 2023 à 17 heures, à la cour d’appel de Nancy.
L’association Femme de Justice plaide pour l’égalité, la parité et la mixité au sein du ministère de la Justice. Elle s’appuie sur un réseau régional dans différentes cours d’appel. Celui de la région Grand Est verra le jour le 9 novembre 2023.
La soirée commencera par un colloque « sexisme au travail : prévenir, détecter, agir » auquel participeront Ombeline Mahuzier, présidente du tribunal judiciaire de Colmar, Crystal Cordell, directrice du campus de Reims de Sciences Po, Danièle Boillée, directrice du centre pénitentiaire de Troyes-Lavau, et Marie-Laure Brunel-Dupin, lieutenante-colonelle commandant la division des affaires non élucidées de la Gendarmerie nationale. Durée : 1 h 30.
Visite de la cour d’appel
La soirée se poursuivra par une visite historique de la cour d’appel de Nancy, site exceptionnel et lieu symbolique, là où Suzanne Regnault-Gousset, première lauréate de l’examen d’entrée à l’ENM a exercé de nombreuses années. Durée 45 minutes.
La soirée se terminera par un moment de partage et de convivialité.
Association créée en 2014
Pourquoi ce réseau ? « L’association Femmes de Justice est née du constat que malgré le nombre très important de femmes en son sein, et peut-être précisément à cause de cela, la politique publique de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes accusait un retard certain au sein du ministère de la Justice » affirment-elles sur leur site internet.
« Le ressenti était profond, et très communément partagé, qu’en dépit des avancées supposées, des discours d’usage et des impressions assénées, persistaient des obstacles à la fois dans les mentalités, dans les comportements et dans les organisations. Et que seule une force collective venue des femmes elles-mêmes permettrait de les surmonter.
« Forte de cet élan, Femmes de Justice s’est donc constituée en association dès juin 2014, date de sa création, et deux choix ont immédiatement fondé son action :
- Celui d’être inter-directionnel : en proposant aux magistrates, aux directrices de l’administration pénitentiaire, directrices de services de greffe et de la protection judiciaire de la jeunesse de se réunir en son sein ;
- Celui d’être mixte, en invitant les hommes sensibilisés à l’égalité à partager les réflexions et à s’engager.
Rappelons les chiffres. Au 16 octobre 2021, les femmes représentent 69% du corps de la magistrature et pourtant elles ne sont que :
🔸16,7% au poste de président hors hiérarchie du premier groupe
🔸 35 % au poste de premier président
🔸 36% au poste de président hors hiérarchie
🔸 31 % au poste de procureur de la République
🔸 32 % au poste de procureur général
🔸 29 % au poste de direction en administration centrale
#8mars2019 👋🏻 FEMMES DE JUSTICE dans la Semaine juridique «Pour l’égalité, la parité et la mixité au sein du ministère de la Justice», #JCPG du 4/03 #SpecialFemmesEtDroit #EgaliteFemmesHommes @MahuzierO @RomeIsabelle @justice_gouv pic.twitter.com/65y1ckm2uX
— Femmes De Justice (@FemmesDeJustice) March 8, 2019
@FemmesDeJustice a tenu hier son colloque annuel au sein du Conseil de Paris merci @Anne_Hidalgo et @Helenebidard pour leur accueil 🙏 https://t.co/sKo6n13cLn
— Femmes De Justice (@FemmesDeJustice) March 11, 2023