Dans un discours équilibré, Emmanuel Macron a affirmé devant l’assemblée générale des Nations Unis que « le temps est venu de libérer les otages détenus par le Hamas, le temps est venu d’arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres… Le temps de la Paix est venu… »

Dans une déclaration officielle, Emmanuel Macron, président de la République, a annoncé aujourd’hui la reconnaissance de l’État de Palestine, marquant un tournant diplomatique majeur dans sa politique au Proche-Orient. Cette décision intervient dans un contexte de tensions extrêmes dans la région.
Un appel urgent à la paix
« Le temps est venu de libérer les otages détenus par le Hamas, de terminer la guerre », a déclaré le président français, soulignant l’urgence de la situation. Les autorités françaises estiment que « le temps de la paix est venu, car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir ».
Cette reconnaissance s’inscrit dans la continuité de l’engagement historique de la France pour une paix juste et durable au Proche-Orient. Le président a toutefois précisé que « la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien n’enlève rien aux droits du peuple israélien que la France a soutenu dès le premier jour ».
Une stratégie d’isolement du Hamas
La France présente cette reconnaissance comme un moyen d’isoler le Hamas plutôt que de légitimer le groupe islamiste palestinien. « Le Hamas est exclu de toute gouvernance future », a fermement déclaré Emmanuel Macron.
Les autorités françaises appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages et à la viabilité d’un futur État palestinien. L’installation d’une ambassade française en Palestine est conditionnée à la réalisation de ces objectifs : libération des otages et cessez-le-feu durable.
Un soutien international mobilisé
Cette initiative française s’appuie sur la Déclaration de New York, signée par 142 pays, qui appelle au cessez-le-feu, à la libération des otages et à la solution à deux États.
Le président français a rendu hommage aux acteurs de la société civile des deux camps – « Israéliens et Palestiniens ensemble : acteurs de la société civile, familles d’otages, médecins et humanitaires à Gaza » — qu’il considère comme « les porte-voix de cette paix ».
La France compte sur le partenariat avec l’Arabie Saoudite et d’autres alliés pour concrétiser cette perspective de paix, affirmant que « la paix est possible et elle doit intervenir maintenant ».