Le lien entre vaccination anti-Covid et troubles menstruels est confirmé par une étude officielle d’Epi-Phare, publiée ce 24 janvier 2024. C’est que qu’affirmait déjà en 2021 Jean-Marc Sabatier dont les articles ont été censurés pour « désinformation ». Qui désinformait qui ? Nous republions ses articles ci-dessous.
Le Groupement d’Intérêt Scientifique EPI-PHARE, constitué fin 2018 par l’ANSM et la Cnam, réalise, pilote et coordonne des études de pharmaco-épidémiologie pour éclairer les pouvoirs publics dans la prise de décision et répond à la demande croissante d’études basées sur les données complexes et massives du Système national des données de santé (SNDS). Epi-Phare vient de publier une étude très intéressante sur les liens entre vaccins anti-Covid et saignements menstruels.
Or, jusqu’ici, les autorités sanitaires accusaient de désinformation les rares scientifiques qui, comme Jean-Marc Sabatier, établissaient, dès 2021, ce lien direct entre les vaccins et les dérèglements menstruels. Voici son premier article du 23 décembre 2021. Censuré.
Les effets du vaccin chez les femmes
Dans un point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19 publié le 21 décembre 2021, l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) écrit : « À ce jour, les données disponibles ne permettent pas de déterminer le lien direct entre le vaccin et la survenue de ces troubles du cycle menstruel. Ces évènements restent sous surveillance. »
Pourtant, de nombreuses femmes constatent le contraire. Et des scientifiques s’étonnent d’une affirmation aussi péremptoire de la part de l’ANSM.
Responsable des troubles de la coagulation
Le Dr Jean-Marc Sabatier*, notamment, démontre le contraire. Il rappelle que « la menstruation (règles) correspond à l’écoulement périodique par le vagin d’un fluide biologique constitué de sang, de sécrétions vaginales, et de cellules endométriales (paroi utérine). Les règles correspondent à l’évacuation de la couche superficielle de la muqueuse de l’utérus (endomètre) qui s’était formée au cours du cycle menstruel pour accueillir un possible œuf fécondé. En absence de fécondation, la surface de l’endomètre (qui est très vascularisée) est alors évacuée par le vagin sous forme d’un saignement.
La protéine spike du virus SARS-CoV-2 se fixe sur le récepteur ECA2 des cellules cibles.
L’endomètre et le système vasculaire sont constitués de cellules épithéliales et endothéliales qui expriment le récepteur ECA2 reconnu par la protéine spike.
Ceci montre que la protéine spike vaccinale peut agir directement sur l’endomètre et les vaisseaux sanguins associés.
Le SARS-CoV-2 -via la protéine spike- provoque des troubles de la coagulation sanguine, dont la thrombocytopénie (baisse du nombre de plaquettes sanguines qui aident le sang à coaguler).
Ainsi, la protéine spike vaccinale peut-être (pour ne pas dire « est ») directement responsable des troubles de la coagulation et menstruels.
ECA2 = enzyme de conversion de l’angiotensine-2
*Jean-Marc Sabatier, Directeur de recherches au CNRS et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, affilié à l’Institut de NeuroPhysiopathologie (INP), à l’université d’Aix-Marseille. Editeur-en-Chef des revues scientifiques internationales : « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets »
https://contre-pouvoir.info/2022/09/vaccins-anti-covid-et-femmes-enceintes-attention-manipulation/