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La décadence de Rome : comme aujourd’hui ?

Après avoir dominé le monde, l’empire romain s’est effondré sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs. Voici quelques citations de ceux qui ont vécu cette période qui résonne étrangement avec aujourd’hui.

La décadence de Rome RISD_Couture_Decadence_of_Romans (wikimedia Commons)
La décadence de Rome RISD_Couture_Decadence_of_Romans (Wikimedia Commons)

« L’Empire est devenu un État policier, avec des espions et des informateurs partout. Les gens sont constamment surveillés, et chacun de leurs mouvements est surveillé par les autorités. »
Synésius de Cyrène, évêque grec du IVe siècle ap. J.-C.

« L’Empire romain est dirigé par un petit groupe d’élites qui ne se soucient que de leurs propres intérêts. Ils n’ont aucune préoccupation pour le bien-être du peuple, et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir leur pouvoir. »
Salvien, écrivain chrétien du Ve siècle

« L’Empire romain est devenu une dictature, l’empereur exerçant un pouvoir absolu sur la vie des gens. Il n’y a plus de place pour la dissidence ou l’opposition. »
Saint Augustin, théologien chrétien du IVe siècle ap. J.-C.

« Le gouvernement romain est devenu tyrannique et oppressif. Les gens ne sont plus libres de dire ce qu’ils pensent ou d’exprimer leurs opinions sans crainte de représailles. »
Ammien Marcellin, historien romain du IVe siècle ap. J.-C.

« Les taxes prélevées par le gouvernement romain sont un lourd fardeau pour le peuple. Elles causent une grande souffrance et une grande difficulté, et pourtant le gouvernement ne montre aucune pitié. »
Synésius de Cyrène, évêque grec du IVe siècle ap. J.-C.

« Les taxes imposées par le gouvernement romain sont injustes et oppressives. Les gens sont forcés de donner leur argent durement gagné pour soutenir les modes de vie luxueux des élites. »
Saint Augustin, théologien chrétien du IVe siècle ap. J.-C.

« L’Empire romain est comme une grande bête qui dévore tout sur son passage. Les gens sont taxés au maximum, et pourtant le gouvernement exige encore plus. »
Ammien Marcellin, historien romain du IVe siècle ap. J.-C.

« Certaines personnes ont sombré à de tels niveaux de dépravation qu’elles cherchent du plaisir sexuel avec des animaux. C’est un signe de la décadence morale de notre société. »
Suétone, historien romain du IIe siècle ap. J.-C.

« Les mœurs des femmes sont devenues aussi corrompues que celles des hommes. Elles se livrent à toutes sortes de comportements honteux et n’ont plus aucun sens de la décence ou de la honte. »
Sénèque le Jeune, philosophe romain du Ier siècle ap. J.-C.

« Les femmes sont devenues corrompues et immorales. Elles ne sont plus satisfaites de remplir leurs rôles traditionnels d’épouses et de mères, mais cherchent plutôt le pouvoir et l’influence dans la société. »
Ammien Marcellin, historien romain du IVe siècle ap. J.-C.

« Les hommes de notre temps sont devenus efféminés et décadents. Ils s’intéressent davantage à leur apparence et à leur plaisir qu’à leurs devoirs et responsabilités. Ils ont perdu l’esprit de sacrifice de soi et de service. »
Dion Cassius, historien romain du 3e siècle après J.-C

« Les hommes de notre temps sont devenus efféminés, préférant passer leurs journées dans le luxe et l’indulgence. Ils ont perdu le courage et la force qui ont rendu nos ancêtres grands. »
Salvien, écrivain chrétien du 5ᵉ siècle après J.-C.

« Les pratiques sexuelles de notre peuple sont devenues si perverties qu’elles sont maintenant considérées comme normales. Les hommes épousent des hommes et les femmes épousent des femmes et personne ne sourcille. »
Ammien Marcellin, historien romain du 4ᵉ siècle après J.-C.

« À notre époque il est plus facile de violer la loi que de la respecter, et la vertu est plus souvent punie que récompensée. Nous aimons dorénavant plus le plaisir que l’honneur, et valorisons l’argent plus que la justice. »
St. Jérôme, érudit chrétien du 4e siècle après J.-C.

« La bureaucratie romaine était comme un cancer, consommant les ressources de l’Empire sans fournir aucun véritable bénéfice. C’était un fardeau que le peuple ne pouvait plus supporter. »
Augustin d’Hippone, théologien et philosophe chrétien, 354 après J.-C.

« La bureaucratie romaine était comme un labyrinthe, avec d’innombrables couches de fonctionnaires et de paperasse. Il était impossible de faire quoi que ce soit sans payer des pots-de-vin ou tirer des ficelles. »
Procope, historien byzantin (vers 500-560 après J.-C.)

« Les institutions de l’Empire romain se décomposaient, ses armées s’affaiblissaient, et son peuple devenait de moins en moins capable de se défendre. »
Salvien de Marseille, théologien et écrivain chrétien (vers 400-480 après J-C)

« L’Empire romain était devenu un cloaque de corruption et de décadence. Le gouvernement était rempli de fonctionnaires qui ne se souciaient que de leur enrichissement personnel, tandis que le peuple souffrait sous une imposition lourde et des lois oppressives. L’infrastructure était en ruine et les villes étaient remplies de pauvreté et de maladies. »
Jordanes, historien gothique (fin du 6ᵉ siècle après J-C)

« Le gouvernement était paralysé par la bureaucratie et les gens étaient opprimés par les taxes. Les routes étaient en mauvais état et les villes étaient en déclin. »
Cassiodore, homme d’État et écrivain romain (vers 485-585 AD)

« Les tribunaux sont corrompus, les collecteurs d’impôts sont rapaces et les fonctionnaires sont incompétents. »
Zosime, historien grec, décrivant l’effondrement administratif de la fin de l’Empire romain au Ve siècle après J.-C.

« Les routes ne sont plus sûres et les ponts s’effondrent. Les bâtiments publics sont en ruines et les aqueducs sont en mauvais état. Le trésor public est vide, et l’armée est mal équipée. »
Ammien Marcellin, historien et soldat romain (vers 330-395 AD)

Citations sur le siteE&R

 

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