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Recensement de la population : top départ le 17 janvier 2019

L’Insee lance la campagne de recensement 2019 et annonce les résultats du bilan démographique 2018

Recensement, mode d'emploi (Insee)
Recensement, mode d’emploi (Insee)

L’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) lance l’enquête du recensement de la population pour l’année 2019. Elle se déroulera du jeudi 17 janvier au samedi 16 février dans les communes de moins de 10 000 habitants concernées, et jusqu’au samedi 23 février dans les villes de plus de 10 000 habitants. Cette enquête permet de compter toutes les personnes qui habitent sur le territoire français. À cette occasion, l’Insee publie également deux Insee Première :
Le bilan démographique 2018 : la fécondité baisse depuis quatre ans. Le bilan présente un point sur le solde naturel de la France (nombre de naissances et de décès), la fécondité, le nombre de mariages et de Pacs, et l’espérance de vie.
Une étude sur la démographie des EPCI : la croissance se concentre dans et au plus près des métropoles. Cette publication compare les évolutions démographiques dans les différents établissements publics à fiscalité propre (EPCI) entre 2011 et 2016.

9 millions de personnes

L’enquête de recensement a lieu tous les ans et concerne chaque année 9 millions de personnes habitant dans 5 millions de logements enquêtés. Menée en partenariat avec les communes, l’enquête a pour objectifs de mieux connaître la population française afin de prendre des décisions adaptées pour la collectivité et de produire des chiffres de références pour l’application des lois et des règlements.
Toutes les modalités pratiques de l’enquête sont à retrouver dans l’Insee en Bref téléchargeable ici

Les chiffres clés du bilan démographique de l’année 2018

Près de 67 millions d'habitants en France (Insee)
Près de 67 millions d’habitants en France (Insee)

L'espérance de vie des femmes (insee)

L'espérance de vie des femmes (insee)
L’espérance de vie des femmes (insee)

 

 

Démographie des EPCI : la croissance se concentre dans et au plus près des métropoles
Entre 2011 et 2016, la croissance démographique des métropoles se renforce et atteint en moyenne 0,7 % par an pour les métropoles de province (contre 0,3 % entre 2006 et 2011). Toutes, hormis celle du Grand Paris et de Grenoble, connaissent une amélioration de leur attractivité résidentielle. Les métropoles de Montpellier, Bordeaux, Nantes, Rennes, Toulouse et Lyon voient ainsi leur population croître chaque année de plus de 1 %. À l’opposé, le dynamisme des communautés de communes, jusqu’à présent soutenu par l’étalement urbain, est divisé par deux (+ 0,4 % par an) et se concentre désormais au plus près des métropoles.
Loin des métropoles, sur une large bande centrale du territoire, la diagonale du vide s’étend et la population des structures intercommunales est orientée à la baisse. Entre 2011 et 2016, les communautés de communes y perdent annuellement plus de 0,5 % de leur population.

Grand Est : démographie peu dynamique

La croissance se resserre autour des plus grandes agglomérations (Insee).

Entre 2011 et 2016, le nombre d’habitants a peu progressé dans le Grand Est (+ 0,1 %). Seules 59 intercommunalités sur 149 ont gagné des habitants, situées majoritairement le long du Rhin, à proximité du Luxembourg ou encore autour de Metz, Troyes et Reims. Les EPCI situés de la pointe des Ardennes au sud de la Haute-Marne et dans les Vosges connaissent en revanche une forte déprise démographique.

Par rapport aux cinq années précédentes (2006-2011), le phénomène de périurbanisation a tendance à se resserrer, voire à s’inverser. En effet, la croissance de la population se concentre désormais principalement dans quelques grands EPCI (Eurométropole de Strasbourg, CU du Grand Reims), ou dans des communautés de communes situées à moins de 30 minutes des grandes villes. Cette situation contraste avec les années 2006-2011, période au cours de laquelle la croissance démographique avait surtout irrigué les zones situées en périphérie proche ou lointaine (jusqu’à 1 h de trajet) des cinq EPCI les plus peuplés de la région.

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