Ce mardi 22 janvier 2019, le Président de la République, Emmanuel Macron, et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, ont signé le nouveau traité de coopération et d’intégration franco-allemand à Aix-la-Chapelle.
56 ans après la signature du traité de l’Elysée, la France et l’Allemagne entendent donner un nouvel élan à l’amitié franco-allemande pour relever les défis auxquels les deux Etats et l’Europe sont confrontés.
La Région Grand Est, 1ère région frontalière de France et seule région frontalière avec l’Allemagne, se félicite de voir la relation franco-allemande davantage renforcée grâce à la signature du traité, ainsi que de la reconnaissance dans celui-ci des contributions nombreuses des régions frontalières à l’approfondissement de cette relation, et plus largement de la construction européenne. Elle souhaite notamment pouvoir, dans le cadre du renouvellement du traité de l’Elysée, amplifier encore sa politique avec les Länder voisins et mener des actions durables en vue de poursuivre la construction européenne.
« Notre passé historique »
Aujourd’hui, l’ensemble des coopérations que la Région mène avec ses partenaires allemands n’ont jamais été autant poussées et déterminantes pour l’avenir et la volonté d’avancer n’a jamais été autant affirmée. La Région a fait du transfrontalier l’un des axes essentiels de sa politique et aspire à plus de moyens afin de lui permettre d’aller encore plus loin, de faciliter les flux notamment économiques et d’intensifier ainsi les coopérations transfrontalières.
Pour Jean Rottner, Président de la Région Grand Est : « le traité d’Aix-la-Chapelle résonne de façon toute particulière dans notre région. Car nous partageons, avec l’Allemagne, une proximité qui fait notre richesse. Cette proximité, du fait de notre passé historique, de nos relations de confiance avec les Länder du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Sarre, ou encore de nos échanges transfrontaliers réguliers, nous permet de faire grandir au quotidien nos territoires.
Cette relation privilégiée doit s’élever, aujourd’hui, à un niveau supérieur afin de relever ensemble les défis de demain. Nous avons ce même désir partagé, avec et au sein de l’Europe, de trouver ensemble de nouvelles solutions pour progresser. Nous devons dès à présent penser à faire de nos régions, des espaces européens de proximité. »