Une nouvelle fusillade à la kalachnikov secoue la capitale comtoise, où les tensions liées au trafic de stupéfiants s’intensifient.
La violence s’installe dans le paysage urbain
Dans la nuit du samedi 18 janvier, vers 1 h 30 du matin, le restaurant Grill House, situé au 2 avenue Léo-Lagrange près du pont de la Gibelotte à Besançon, a été la cible d’une dizaine de tirs d’arme automatique révèlent nos confrères de l’Est Républicain. Cette attaque s’inscrit dans une série inquiétante, survenant après deux incidents similaires cette semaine : un bar à chicha d’Avanne-Aveney et un salon de coiffure rue Rivotte ont également essuyé des tirs.
Un mode opératoire identique
Les enquêteurs ont relevé une dizaine d’étuis percutés aux abords de l’établissement, correspondant à des munitions de fusil d’assaut, probablement une kalachnikov. Le mode opératoire, l’horaire et le type d’arme utilisé présentent des similitudes frappantes avec les précédentes attaques, laissant supposer un lien entre ces événements.
Un contexte tendu lié au trafic de drogue
Si les services d’enquête, mandatés par le parquet de Besançon, n’écartent officiellement aucune piste, l’hypothèse d’un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants est privilégiée. Deux événements récents pourraient avoir exacerbé les tensions : le procès de l’assassinat d’Houcine Hakkar en décembre et l’arrestation au Maroc de Sahbi El Asraoui, figure majeure du trafic local.
Cette escalade de la violence suscite l’inquiétude des habitants. « Ça fait peur quand même« , confie une passante, observant les impacts de balles dans la façade vitrée du restaurant. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer dans ces trois incidents.
Besançon : un restaurant encore mitraillé au fusil d’assaut, le troisième en une semaine
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