C’est autant que le nombre de chômeurs.
Le halo autour du chômage regroupe les personnes qui souhaitent travailler, mais qui ne sont pas classées comme chômeuses au sens du BIT, car elles ne recherchent pas activement d’emploi ou ne sont pas disponibles rapidement pour travailler.
Dans le Grand Est, cela représente en moyenne 134 000 personnes de 15 à 64 ans entre 2015 et 2017. Par ailleurs, 135 000 actifs occupés sont en sous-emploi : ils travaillent à temps partiel et souhaiteraient travailler davantage, ou travaillent moins que d’habitude en raison de chômage partiel ou technique.
Au total, ces situations à la frontière du chômage concernent autant de personnes que le chômage lui-même. Les jeunes, les femmes et les moins diplômés sont les plus touchés.
Au sein du halo, les personnes potentiellement découragées, qui ont interrompu leurs recherches d’emploi, sont plus nombreuses dans la région que dans l’ensemble de la province. Le sous-emploi y est un peu moins fréquent, notamment chez les employés, qui restent toutefois les plus concernés.
(Philippe Marchet, Sophie Villaume, Insee)
1. Entre chômage et inactivité, le halo autour du chômage
2. Dans le halo, plus de personnes potentiellement découragées dans le Grand Est
3. Entre chômage et emploi : le sous-emploi
4. Les femmes, les jeunes et les personnes peu diplômées plus souvent à la frontière du chômage
Encadré
1. Deux mesures du chômage : au sens du BIT et au sens du recensement