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Affiches antivax à Toulouse : un coup de maître !

Certes, le réseau Reinfocovid à l’origine de cette campagne d’affichage, va devoir faire face à deux procédures, mais il a réussi à faire passer son message en court-circuitant les géants du numérique et leur censure.

affiche-antivax-toulouse

A l’initiative du réseau Reinfocovid neuf affiches 3 x 4 ont fleuri dans la Ville rose depuis le 15 août 2022. Le message ? « Vaccins anti-covid : 1 accident vasculaire pour 100 injections. La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux ».
Aussitôt, les belles âmes se sont émues de cette nouvelle forme de communication qui court-circuite les canaux traditionnels de l’information que sont la grande presse et les médias sociaux. La secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, a immédiatement annoncé des mesures administratives et des poursuites judiciaires en dénonçant « la désinformation » de ces affiches. Et en fustigeant « la dérive sectaire » du réseau Reinfocovid.

« Fausse nouvelle » ?

Quelques jours plus tard, le 22 août 2022, la préfecture de Haute-Garonne et l’ARS Occitanie ont annoncé l’ouverture de plusieurs procédures.
L’une d’elles vise le délit de ‘’fausse nouvelle’’ prévu par la fameuse loi de 1881 sur la liberté de la presse. Il s’agit d’une infraction pénale punie de 45.000 euros d’amende.
Reste évidemment au parquet de Toulouse et aux parties civiles de démontrer que le message contenu dans les affiches relève bien de la « fausse nouvelle ». Autrement dit que les vaccins anti-Covid n’ont pas provoqué d’accident vasculaire sur le rapport de 1 pour 100 injections. Salutaire débat d’experts en perspective.

Les nouveaux hérétiques

L’autre procédure est administrative. Elle vise notamment la société propriétaire des neuf panneaux sur lesquels ont été placardées les affiches et elle a pour but d’interdire cette campagne d’affichage. Car elle présenterait « une menace pour l’ordre public » et « la santé publique » (sic).
Il s’agit aussi de dissuader ceux qui voudraient faire la même chose.
Quoi qu’il en soit Reinfocovid et les membres du réseau anti-vax ont réussi un joli coup de communication. A peu de frais, ils imposent un débat scientifique que la presse traditionnelle leur refuse. Et que la dictature des géants du numérique, au service de Big Pharma, ne permet pas : la censure à grande échelle qu’ils pratiquent n’a pas d’équivalent dans l’histoire hormis au temps de l’Inquisition.
Va-t-on rallumer les bûchers pour y jeter les nouveaux hérétiques de la science ?

 

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