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Les artisans de Notre-Dame font rayonner le Grand Est

La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes ce 7 décembre 2024. Après le terrible incendie du 15 avril 2019, de nombreux artisans du Grand Est, fiers d’un savoir-faire artisanal ancestral, ont participé à sa reconstruction historique. La Région a tenu à leur rendre hommage.

Des artisans de haute tradition

La Région Grand Est, terre d’innovation et d’excellence, souhaite mettre à l’honneur les nombreux artisans et industriels de son histoire, qui ont participé au chantier du siècle. Grâce à leur talent et leur savoir-faire exceptionnel, ils font la fierté de toute notre région.
Les métiers d’art dans le Grand Est s’appuient sur des secteurs de haute tradition, à l’image du secteur du bois-ameublement-décoration, de la cristallerie, du textile, de la céramique, de la pierre, de la vannerie et du vitrail d’art.

En savoir

Le Grand Est compte 105 000 entreprises artisanales qui, au total, emploient 300 000 personnes

Plusieurs de ces entreprises ont donc été sollicitées pour des missions techniques et artistiques cruciales :

  • Charpentes et flèche : Le Bras Frères, (Meurthe-et-Moselle et Meuse), a réalisé un travail d’orfèvre sur les 1 200 pièces de chêne formant la charpente de la flèche, en étroite collaboration avec la Scierie Richardot en Haute-Marne. Cette dernière a fourni 50 m³ de chêne local, préparé avec soin en mécénat, pour recréer la flèche dans toute sa splendeur. C’est l’artiste Henri-Patrick Stein (Meuse) qui a sculpté le coq, qui retrouvera sa place tout en haut de la flèche restaurée.
  • Vitraux : La Manufacture Vincent-Petit et Arts et Forges (Aube) ont uni leurs talents pour restaurer les vitraux des baies hautes. Entre nettoyage minutieux, retouches peintes et remise en état des serrureries, ces entreprises ont permis à la lumière de retrouver son éclat d’origine dans la nef et le chœur de la cathédrale.
  • Menuiserie à vitraux : Art et Technique du Bois (Marne) a restauré les structures de bois soutenant les vitraux, en étroite collaboration avec le maître-verrier Sébastien Niedergang. Chaque pièce a été travaillée à la main pour respecter les techniques historiques et préserver l’authenticité du monument.
  • Couverture et échafaudages : L’entreprise Coanus (Marne) et Europe Échafaudage (Meuse) ont apporté leur expertise dans la sécurisation du site et la rénovation des toitures historiques, mobilisant des dizaines d’artisans pour des opérations complexes et précises.
  • Outillage traditionnel : La Maison Luquet (Haut-Rhin) a recréé, avec d’autres ateliers français, les outils traditionnels nécessaires à la taille manuelle des bois. Un hommage aux techniques d’antan, parfaitement intégré dans cette restauration fidèle.

Les scieries

Cinq scieries basées dans l’Aube ont également participé à ce chantier : Philippe Tarteret, Monniot, De Bauvoir, Du Vaudois et Collignon

Ainsi que :

  • Huguenin, à Vézelise (Meurthe-et-Moselle), qui a fabriqué les ornements métalliques de la flèche et des toits.
  • Un charpentier alsacien : Antoine Dollmann qui a façonné des poutres à la hache.Chaque année, en région, ce sont plus de 1 000 personnes qui sont formées aux métiers d’art au sein des centres de formation, les lycées et les CFA.

Le Grand Est compte plus de 70 établissements de formation aux métiers d’art accueillant des élèves, des apprentis, des étudiants, des adultes en reconversion, mais aussi des écoles de renom.

Des entreprises régionales, hors artisanat, sont également impliquées :

  • Saint Gobain PAM (Meurthe-et-Moselle) : 74 tonnes de canalisations ont été installées sous la cathédrale.
  • Notre Dame Dallage (Meurthe-et-Moselle) : a réalisé la bétonisation autour de Notre-Dame de Paris pour que les chantiers de sécurisation, puis de restauration puissent y être menés.
  • Thévenin et Compagnie (Ardennes) : fabrication de boulons.
  • Trefimétaux (Ardennes) : a fabriqué 12 000 pattes de fixation en cuivre pour attacher les gouttières du monument.
  • Les laboratoires BPE (Alsace) : analyse des pierres abîmées, prospection pour le renouvellement des blocs de calcaire et surveillance des taux de plomb.
  • Schneider Electric (Moselle) : a fourni l’ensemble du matériel nécessaire à l’alimentation électrique du site et à sa sécurisation. L’essentiel de ces pièces a été fourni par ses deux usines de Libourne (Gironde) et de Maizières-lès-Metz.

Pour en savoir +

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