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« Mme Von der Leyen, vous devriez être en prison »

L’eurodéputée polonaise Ewa Zajaczkowska lance à Ursula von der Leyen : « Votre place n’est pas à la tête de la Commission européenne, mais en prison ! »

Ursula von der Leyen, présidente de la Commision européenn (wikipédia)
Ursula von der Leyen, présidente de la Commision européenn (wikipédia)

Le Parlement a réélu Ursula von der Leyen Présidente de la Commission lors d’un vote à bulletin secret le 18 juillet 2024, le même jour où Yaël Braun-Pivet était réélue à la présidence de l’Assemblée nationale. Deux femmes, deux votes, mais un même déni de démocratie.

Un débat avec les députés

Le Parlement est actuellement composé de 719 députés, de sorte que la majorité requise à son élection était de 360 voix. Le vote à l’urne s’est tenu à bulletin secret. 401 députés ont voté pour, 284 contre, 15 votes blancs et 7 votes nuls.
En amont du vote, Ursula von der Leyen a présenté ses priorités politiques pour les cinq années à venir lors d’un débat avec les députés.

Qui est Ursula von der Leyen ?

La présidente de la Commission européenne s’est fait connaître du grand public lors de l’achat de 1,8 Md de doses de vaccins Pfizer. Ursula von der Leyen, née Albrecht en 1958 à Ixelles, en Belgique, est une femme d’État allemande, nous dit sa biographie sur Wikipédia.
Membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), elle est ministre fédérale entre 2005 et 2019 et présidente de la Commission européenne depuis 2019. Elle est l’épouse de Heiko von des Leyen, un médecin allemand.
La présidente de la Commission européenne est visée à titre personnel pour « usurpation de fonctions et de titre », « destruction de documents publics », « prise illégale d’intérêts » et « corruption » dans l’affaire des vaccins anti-Covid. Un citoyen belge a déposé plainte entre les mains du juge d’instruction de Liège Frédéric Frenay. Il reproche à la présidente de la Commission européenne de s’être substituée « sans aucun mandat » aux 27 États de l’Union européenne, notamment le gouvernement belge, en négociant de manière discrète, voire secrète via des SMS les contrats d’achats de vaccins avec le président des laboratoires Pfizer, Albert Bourla.
Le citoyen belge reproche encore à Mme von der Leyen d’avoir supprimé des SMS.

Une embrouille européenne

On savait que l’Union européenne n’était pas un exemple de démocratie. On sait désormais que certaines de ses décisions sont d’une opacité totale. Exemple avec l’achat des vaccins anti-Covid-19 aux grands labos pharmaceutiques.
Le 16 septembre 2021, Emily O’Reilly, Médiatrice de l’Union européenne a adressé un courrier à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour lui demander quelques explications sur les messages qu’elle a échangés avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, échanges révélés par le New York Times en avril 2021. Et dont la Commission refuse de révéler le contenu.
Bref, une véritable embrouille européenne qui aurait dû envoyer Ursula von der Leyen derrière les barreaux, comme le lui rappelle aimablement l’eurodéputée polonaise Ewa Zajaczkowska « Votre place n’est pas à la tête de la Commission européenne, mais en prison ! »

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